Société financière spécialisée en gestion de patrimoine, le Crédit Agricole Indosuez Liban SAL (CAIL) est actif sur les actions libanaises, françaises, européennes et bientôt américaines. La première approche vis-à-vis de l’investisseur est tripartite avec une étude de diversification de patrimoine (ne pas mettre tous les œufs dans le même panier!); une analyse de tolérance aux risques par laquelle le client est averti des fluctuations des marchés; une lecture des connaissances économiques et analytiques de l’investisseur. Ces trois facteurs déterminent la catégorie d’investissement et son intensité. Ainsi, les investisseurs avertis et disponibles seront orientés vers la catégorie d’intermédiation en direct, alors que les clients plus ou moins connaisseurs devront opter pour une gestion déléguée sous forme de mandat discrétionnaire ou de participation à un véhicule collectif (Sicav, Mutual Funds....). Filiale de la Banque Libano-Française SAL (BLF), le CAIL offre des services professionnels de proximité à une clientèle exigeante, à la recherche d’une valeur ajoutée locale pour des placements à l’étranger. Défiscalisés, protégés et contrôlés, les services d’intermédiation au Liban bénéficient d’un environnement propice en l’absence de taxe sur les plus-values, de la pérennité du secret bancaire et du cadre légal imposé par la Banque du Liban. Ainsi, l’industrie de la gestion de patrimoine devrait prospérer aux côtés ou au sein des banques commerciales sous la forme de département «Private Banking» et de fonds d’investissement. De plus, une bourse enrichie par les futures privatisations, des universités dotées de clubs d’investissement (l’auto-école de la bourse) et une loi sur l’épargne salariale devraient contribuer à la création d’une nouvelle classe d’actionnaires individuels et faire de Beyrouth un centre régional bancaire et d’épargne, soit une place financière.