Actualités - CHRONOLOGIE
L'objet de fouilles, un document historique
Par BOUSTANY Harès, le 10 août 2000 à 00h00
Tout objet trouvé dans une fouille a la valeur intrinsèque attachée à un objet unique en son genre et qu’on ne peut plus exécuter actuellement ; cela suscite en nous un sentiment exaltant d’être devant une pièce rare et d’être sûr de ne pas en trouver de pareille dans le monde. Ensuite, la beauté plastique d’une œuvre et la matière dont elle a été faite entrent certes en considération. Elle sera plus précieuse bien sûr si elle est taillée dans une pierre semi-précieuse ou coulée dans un métal noble comme l’or ou l’argent ou un alliage des deux, comme l’électrum. La fragilité de la pièce alliée à sa beauté la rendent encore plus précieuse comme pour certains verres soufflés communément appelés verres irisés ; car l’irisation du verre est la dernière étape par laquelle il passe avant de tomber en poussière. C’est sa façon à lui de mourir en beauté en scintillant de mille feux. Autre facteur important : le fait que l’objet en question soit un document historique ou archéologique extrêmement rare et qu’il puisse témoigner pour une étape historique méconnue ou donner un renseignement capital sur telle civilisation ou telle période ou encore sur un personnage important ou une dynastie. Les objets de fouilles se divisent en plusieurs catégories : • Les témoins industriels en silex, en obsidienne, en quartz, en jaspe, en jade, en ivoire..., les armes, les bijoux, les moules, le tissage de fibres végétales, le travail de la terre argileuse depuis la première forme façonnée entièrement à la main jusqu’à la belle céramique émaillée en passant par les statuettes moulées et l’invention du tour du potier et des fours perfectionnés. • Les témoins biologiques tels que les fossiles, les squelettes des hommes et des animaux, les momies, les papyrus, le cuir et les coquillages. • Les témoins sociologiques tels que les pièces de monnaie, les gravures, les médailles, les talismans, les jetons, les petites icônes, les ex-voto, les stèles funéraires, les pectoraux, les bijoux, les aiguilles, les boutons, les épingles et les moyens de transport tels que barques, bateaux, chars, chariots etc. Sont considérées comme objets de musée toutes les œuvres ayant trait de près ou de loin à l’évolution de l’histoire de l’humanité, qui jettent ne fut-ce qu’une petite lueur sur le comportement de l’homme en vue de le situer dans son environnement et son histoire. Il n’y a pas de discrimination dans le choix des objets à exposer, que ce soit par rapport à leur forme plastique ou à leur état de conservation. Dans un musée, l’objet de fouilles est considéré comme un document historique, et comme tel, il doit avoir sa place dans le grand livre de l’histoire de l’homme. Car tout objet arraché à son contexte perd énormément de sa valeur documentaire.
Tout objet trouvé dans une fouille a la valeur intrinsèque attachée à un objet unique en son genre et qu’on ne peut plus exécuter actuellement ; cela suscite en nous un sentiment exaltant d’être devant une pièce rare et d’être sûr de ne pas en trouver de pareille dans le monde. Ensuite, la beauté plastique d’une œuvre et la matière dont elle a été faite entrent certes en considération. Elle sera plus précieuse bien sûr si elle est taillée dans une pierre semi-précieuse ou coulée dans un métal noble comme l’or ou l’argent ou un alliage des deux, comme l’électrum. La fragilité de la pièce alliée à sa beauté la rendent encore plus précieuse comme pour certains verres soufflés communément appelés verres irisés ; car l’irisation du verre est la dernière étape par laquelle il passe avant de...