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Actualités - INTERVIEWS

Dans le monde Entretien avec Sigourney Weaver, autour de Galaxy Quest (photos)

Sigourney Weaver est une actrice mûre, intelligente et sûre d’elle, elle possède une vrai aura de star. Elle fut découverte dans «Annie Hall» de Woody Allen, avec lequel elle vient de tourner à nouveau dans «Company Man», de Peter Askin. Mais c’est surtout pour son incarnation du lieutenant Ripley dans la série des «Alien» qu’elle devint célèbre. Elle fit aussi ses preuves dans des comédies telles que «Working Girl» de Mike Nichols. Elle a choisi de tourner «Galaxy Quest», histoire d’essayer un genre différent, mais aussi pour jouer avec Tim Allen et Alan Rickman auxquels elle voue une sincère admiration. Raya Abi-Rached l’a interviewée à Londres pour «Galaxy Quest». L’Orient-Le Jour : Votre personnage, Gwen, incarne à la télévision Toni, une femme belle mais insignifiante, était-il difficile de rendre Toni crédible ? Sigourney Weaver : Je ne suis pas sûre qu’elle devait l’être, elle devait être plutôt comme les personnages de Charlie’s Angels, elle n’avait pas besoin de beaucoup parler. C’est probablement le rêve de Gwen de la rendre crédible. O.J. : Gwen est plutôt prisonnière de son physique dans le sens que cela l’empêche de décrocher des rôles meilleurs, êtes-vous d’accord ? S.W. : C’est compliqué. Elle est très consciente de son physique. Elle est très jolie et est habituée aux compliments, c’est de là que vient son assurance. Elle ne veut pas dépasser cet état, elle aime les compliments mais elle en paie le prix, le public attend d’elle qu’elle ne dise pas grand-chose. C’était mon idée qu’elle soit blonde, parce que, historiquement, ça aurait été le cas dans ce genre d’émission. En plus, les costumes que je portais ont eu un grand effet. Je me suis sentie vraiment blonde et j’étais toujours soulagée en fin de journée de redevenir moi-même (rires). J’ai poussé les choses à l’extrême, avec des costumes «sexy». O.J. : Dans The Ice Sorm de Ang Lee, justement, vous étiez très à l’aise dans vos costumes. Pensez-vous qu’il est nécessaire de totalement entrer dans la peau de son personnage ? S.W. : Ma théorie est que le corps joue une partie importante dans le jeu des acteurs. Vous verrez cela d’ailleurs, dans l’un de mes prochains films, A Map of the World. Le corps ne sait jamais que vous jouez, donc quand je me transforme physiquement pour un personnage, ça m’aide beaucoup, c’est très libérateur. J’ai toujours une idée très claire du physique de mes personnages, j’essaie de travailler sur les costumes. Dans mon prochain film, Breakers, je dois être aussi sculpturale que Sophia Loren. Gene Hackman sera l’une de mes victimes. Jennifer Love Hewitt et moi y jouons un duo mère/fille qui extorquent de l’argent. C’était très drôle de jouer différents genres de femmes. O.J. : Pensez-vous souvent à l’orientation que vous aimeriez que votre carrière prenne ? S.W. : Je ne suis pas tellement organisée, je «vois» comme un sixième sens, je sens que je dois faire telle ou telle chose. Je ne peux pas planifier ma carrière, comme si j’avais un ange gardien. Si on fait des plans, on est toujours déçu. Tous les rôles que j’ai obtenus au lieu d’autres que je préférais se sont révélés bien meilleurs pour ma carrière. J’essaie de jouer des films qui ont de bonnes histoires. O.J. : Vous menez une vie très privée, est-il agréable de vivre dans la partie «discrète» de Hollywood ? S.W. : J’ai une vie très ennuyeuse. J’essaie de passer le plus de temps possible avec ma famille. Mais maintenant ma fille a atteint l’âge où elle sait que je suis au bout du fil, c’est tellement mieux. Quand les enfants sont plus jeunes, ils refusent de nous parler au téléphone. O.J. : Il semble que vous ayez une fantastique vie de famille ? S.W. : J’ai de la chance, j’ai un supermari, une fille magnifique... et une chienne enceinte ! Ma fille a maintenant 10 ans et elle a adoré le film, ce qui est une des raisons pour lesquelles je voulais le faire. Elle a une imagination très fertile. O.J. : Quel effet ça vous a fait de tourner à nouveau avec Woody Allen ? S.W. : Il est très timide. Il m’avait donné mon premier rôle, donc je me sens redevable envers lui. Il sait jouer avec tellement d’aisance les personnages les plus loufoques. J’adorerais travailler encore avec lui. Il est venu chez moi à la fin du tournage et c’était très sympa.
Sigourney Weaver est une actrice mûre, intelligente et sûre d’elle, elle possède une vrai aura de star. Elle fut découverte dans «Annie Hall» de Woody Allen, avec lequel elle vient de tourner à nouveau dans «Company Man», de Peter Askin. Mais c’est surtout pour son incarnation du lieutenant Ripley dans la série des «Alien» qu’elle devint célèbre. Elle fit aussi ses preuves dans des comédies telles que «Working Girl» de Mike Nichols. Elle a choisi de tourner «Galaxy Quest», histoire d’essayer un genre différent, mais aussi pour jouer avec Tim Allen et Alan Rickman auxquels elle voue une sincère admiration. Raya Abi-Rached l’a interviewée à Londres pour «Galaxy Quest». L’Orient-Le Jour : Votre personnage, Gwen, incarne à la télévision Toni, une femme belle mais insignifiante, était-il difficile de...