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Actualités - CHRONOLOGIE

Syrie - Le référendum pour le choix du nouveau président aura lieu le 10 juillet Le Parlement, unanime, approuve la candidature de Bachar

Le Parlement a approuvé hier à l’unanimité la candidature de Bachar el-Assad et a fixé au 10 juillet le plébiscite qui devrait le consacrer président de la République syrienne pour une durée de sept ans. Les 250 députés ont voté par acclamation en faveur de la candidature unique de Bachar el-Assad. Ils se sont levés et ont applaudi à tout rompre, scandant «par notre âme et notre sang, nous nous sacrifierons pour toi, Bachar». Cent-neuf députés ont rivalisé de louanges lundi et mardi avant le vote, pour apporter leur soutien au fils cadet du président défunt Hafez el-Assad. Le président de l’Assemblée du peuple, Abdel-Kader Kaddoura, a réussi à stopper les interventions des députés et à passer au vote, en proposant d’enregistrer celles que devaient faire 91 autres parlementaires. «Le temps ne nous permet plus d’écouter le reste des interventions, elles sont toutes favorables (à la candidature), et le plébiscite sur la candidature de Bachar el-Assad aura lieu le 10 juillet», a-t-il dit. «L’Assemblée du peuple a accepté à l’occasion d’une session historique, à l’unanimité, la décision de la direction du parti Baas arabe socialiste de proposer la candidature de Bachar el-Assad, secrétaire général du parti, pour un mandat présidentiel de sept ans», a-t-il déclaré. Les députés s’étaient évertués auparavant à souligner les avantages que présente l’accession de Bachar, 34 ans, au pouvoir. «Certains avaient prédit que nous allions nous entretuer» après la disparition de Hafez el-Assad «mais ces paris ont échoué», a affirmé le député Ahmad el-Korna. Le seule fausse note est venue du député Mounzer Moussalli qui a évoqué lundi un possible vice de forme dans l’amendement constitutionnel sur l’âge du candidat. Mais, hué par ses collègues, il a dû intervenir une deuxième fois pour bien souligner que son objection était de pure forme, et qu’il soutenait à fond la candidature de Bachar el-Assad. Le Parlement avait changé à l’unanimité le 10 juin un article de la Constitution, pour abaisser de 40 à 34 ans l’âge minimum requis à la magistrature suprême, un amendement taillé sur mesure pour Bachar el-Assad, né en 1965. La radio officielle syrienne a affirmé après le vote que «le chemin (de Bachar el-Assad) ne sera pas parsemé de fleurs». «Des tâches difficiles attendent le général Bachar el-Assad. Il doit doubler d’efforts pour libérer le Golan, récupérer tous les droits de la Syrie et instaurer une paix juste et durable qui éliminera toute forme d’occupation (israélienne) des terres arabes», a-t-elle ajouté. La transition au sommet de l’État s’est jusque-là déroulée sans accroc. Bachar el-Assad a été nommé le 11 juin, au lendemain du décès de son père, commandant en chef des forces armées, un poste-clef dans un pays où les militaires jouent un rôle politique depuis le premier coup d’État, en 1949. Le Baas l’a élu secrétaire général le 20 juin, au terme d’un congrès qui a pris une importance historique en raison du décès de son père, qui a dirigé le pays et le parti pendant 30 ans. Le comité de préparation du plébiscite, présidé par Mohammad Harba, le ministre de l’Intérieur, a commencé à mettre à jour les listes des votants – tous les Syriens âgés de 18 ans et plus au 1er janvier 2000 –, au nombre de 9,4 millions sur une population de 17 millions.
Le Parlement a approuvé hier à l’unanimité la candidature de Bachar el-Assad et a fixé au 10 juillet le plébiscite qui devrait le consacrer président de la République syrienne pour une durée de sept ans. Les 250 députés ont voté par acclamation en faveur de la candidature unique de Bachar el-Assad. Ils se sont levés et ont applaudi à tout rompre, scandant «par notre âme et notre...