Musique - A l'Unesco et l'USJ L'oratorio de Naji Hakim présenté par l'orchestre symphonique d'Ile de France et la chorale de la NDU (photo)

En collaboration avec l’Université N-D de Louaizé et Mozart Chahine, l’association «Dar el-Amal» présente un concert qui sera donné par l’orchestre d’Île de France et la chorale de la NDU qui interpréteront, en première mondiale, l’oratorio Saul de Tarse de l’organiste Naji Hakim. À l’occasion de l’année Bach, ils exécuteront, en première partie, des œuvres de ce grand musicien, aujourd’hui vendredi, à 20 heures, à l’Unesco, et dimanche 14 mai, à 20h30, dans l’église Saint-Joseph de l’USJ. L’orchestre symphonique d’Île de France Dans sa forme actuelle en 1987, l’orchestre se présente en formation «à géométrie variable» de 25 à 80 musiciens, selon les programmes, et donne chaque année 6 à 8 programmes dans le cadre des auditoriums des conservatoires nationaux et à l’étranger. Les musiciens travaillent en situation professionnelle, à savoir par service de trois heures par jour. En période de préparation de concerts, ils travaillent par service de trois heures, une ou deux fois par jour, pendant 12 jours avant le spectacle. Chaque année, cet orchestre consacre une partie de ses activités à l’opéra, soit dans le cadre de spectacles produits par un conservatoire, soit en tournée avec des troupes professionnelles. Depuis 1987, il travaille uniquement sous la direction de chefs professionnels, invités pour la circonstance (Alfred Herzog, Evelyne Aïello, Michel Cals, Pierre Calmelet, Daniel Chabrun, Bruno Poindefert, Fernand Jung). À la suite de rencontres avec Marcel Khalifé, organisées par Mozart Chahine, l’orchestre a effectué plusieurs tournées au Moyen-Orient et a inscrit à son répertoire des musiques orientales. Il vient en outre d’enregistrer, avec le chœur de l’Université de Louaizé, dirigé par le père Khalil Rahmé, un disque de chants libanais. Pierre Calmelet, chef d’orchestre Au terme d’études musicales approfondies (piano, écriture, analyse et chant), Pierre Calmelet obtient un diplôme de direction de chœur au Conservatoire international de musique de Genève, puis un premier prix de direction d’orchestre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Dès le début de sa carrière de chef d’orchestre dans la région Rhône-Alpes, Eric Tappy l’engage pour enseigner à l’Atelier d’art lyrique de l’Opéra de Lyon. Il est alors remarqué par Michel Corboz dont il devient l’assistant et collabore à de nombreuses productions lyriques de l’ensemble vocal de Lausanne, du Grand théâtre de Genève et du Festival d’Aix-En-Provence. Pierre Calmelet est actuellement professeur de direction de chœur et de chant choral au Conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt et au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, directeur musical du Madrigal de Paris. Il dirige de nombreux concerts en France et à l’étranger, notamment à la tête de la Maîtrise des Hauts de Seine, chœur d’enfants de l’Opéra de Paris, dont il est directeur musical par la saison 1999-2000. Naji Hakim Naji Hakim est le plus important représentant de la grande tradition française d’organistes-compositeurs-improvisateurs des vingt dernières années. Né à Beyrouth en 1955, il fit ses études avec Jean Langlais ainsi qu’au Conservatoire de Paris – dans les classes de Roger Boutry, Jean-Claude Henry, Marcel Bitsch, Rolande Falcinelli, Jacques Castérède et Serge Nigg –, où il obtint les premiers prix d’harmonie, de contrepoint, de fugue, d’orgue, d’improvisation, d’analyse et d’orchestration. Il remporte les premiers prix aux concours internationaux d’orgue de Haarlem, Beauvais, Lyon, Nuremberg, St-Albans, Strasbourg et Rennes, le prix de composition des «Amis de l’Orgue» pour sa symphonie en trois mouvements (Paris, 1984) et le premier prix de composition du Concours international de composition pour orgue, à la mémoire de Anton Heiller, pour The Embrace of Fire (Collegedale, Tennessee, 1986). En 1991, il recçoit le prix de composition musicale André Caplet de l’académie des beaux-arts. De 1985 à 1993, il fut l’organiste titulaire de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, avant de succéder à Olivier Messiaen à l’église de la Tinité. Il est professeur d’analyse au Conservatoire national de Boulogne-Billancourt, et visiting professor à la Royal Academy of Music de Londres. Il est ingénieur de l’École nationale supérieure des télécommunications de Paris.