Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES
Environnement - Le nouvel organisme tient son premier séminaire Un observatoire pour une base de données environnementales
Par B. S., le 12 mai 2000 à 00h00
L’information précise est, sans nul doute, la pierre angulaire de toute politique environnementale digne de ce nom (à condition qu’existe une volonté politique !). Pour combler les lacunes et présenter aux autorités concernées une base de données environnementale, un nouveau programme au ministère de l’Environnement, l’Observatoire pour l’environnement et le développement libanais (Ledo), a organisé hier son premier séminaire à l’hôtel Riviera. Le Ledo, financé par l’Union européenne (UE) et le programme Life du Pnud et basé au ministère, a tenu à se placer sous le signe du partenariat, d’où le titre du séminaire : «Le Ledo : une appartenance nationale». Le séminaire dure deux jours, hier et aujourd’hui. Les séances, fermées au public, regroupent des représentants de plusieurs instances : les ministères de l’Environnement, des Transports, des Ressources hydrauliques et électriques, de l’Industrie, de la Santé, des Affaires sociales et de l’Agriculture, ainsi que des organisations internationales, des associations écologiques locales et internationales, le Conseil national de la recherche scientifique, l’Administration nationale de la statistique et des personnalités politiques. L’objectif principal du Ledo est de se poser en institution d’utilité nationale, dont la tâche serait d’aider tous les autres corps concernés par la question environnementale à opérer une surveillance, en utilisant des indicateurs relatifs à ce domaine et spécifiques au Liban, collectés par l’équipe du programme. «La formation d’ici à 2001 (date de la fin du programme) d’une base de données fiable aidera les responsables à diriger leurs planifications dans le sens d’un développement durable», précise un communiqué du Ledo. «Le premier séminaire du Ledo a pour principal objectif de développer le travail commun pour l’environnement», a précisé M. Georges Akl, directeur du Ledo, qui a pris en premier la parole lors de la séance inaugurale de la conférence. «La représentation de tous les domaines assure l’avenir du partenariat». Quant à Mme Lamia Chamas, coordinatrice du projet, elle a précisé que celui-ci était né en 1998, mais que son équipe n’a été complétée qu’il y a peu. Selon elle, un tel organisme «améliore l’information sur les questions environnementales, nécessaire pour l’éveil populaire et le travail des ONG, mais (il) comble également les lacunes existantes» en utilisant des indicateurs propres au Liban. Pour sa part, Mme Nada el-Nachef, parlant au nom du Pnud, a insisté sur la notion primordiale de coordination et l’importance de la création d’outils pour le développement d’une planification environnementale bien documentée. Elle a rappelé que ce programme fait suite à d’autres projets du Pnud dans le cadre du développement durable. M. Giorgio Ficarelli, représentant de l’UE au Liban, a souligné pour sa part «l’importance de créer une base de données unique pour améliorer la situation de l’environnement au Liban». Il a ajouté : «Si l’UE et le Pnud coopèrent dans le domaine de l’environnement, ce n’est pas par hasard, cela revêt une importance symbolique». Enfin, M. Arthur Nazarian, ministre de l’Environnement, a estimé que, vu les moyens limités de son ministère, le partenariat avec les organisations internationales maximise l’efficacité de son équipe. Il a cependant appelé toutes les administrations publiques, à travers leurs représentants au séminaire, de coopérer avec le Ledo pour des résultats tangibles.
L’information précise est, sans nul doute, la pierre angulaire de toute politique environnementale digne de ce nom (à condition qu’existe une volonté politique !). Pour combler les lacunes et présenter aux autorités concernées une base de données environnementale, un nouveau programme au ministère de l’Environnement, l’Observatoire pour l’environnement et le développement...
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