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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Organisations - Réunion subrégionale à Beyrouth Des projets de l'Onu pour le Liban-Sud

Dans le cadre de la réforme des Nations unies, une réunion subrégionale de trois jours à l’hôtel Bristol. Regroupant des organismes onusiens régionaux et nationaux venus de quatre pays de la région – le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Égypte –, ces réunions ont pour but essentiel la promotion de la coopération intergouvernementale et interrégionale. Financés par le gouvernement suédois, ces activités ont rassemblé des représentants locaux et régionaux du Pnud, de la Fao, du Fnuap, de l’Unicef, de l’Oms, de l’Unesco, de l’Oit, de l’Onudi, de l’Unrwa, et de l’Escwa. ainsi que d’autres organismes onusiens opérationnels au Liban, en Syrie, en Jordanie, et en Égypte. «Au cours de ces réunions internes aux Nations unies, les participants se sont notamment penchés sur les procédures de programmation et de coordination des projets et des aides ainsi que sur la gestion des connaissances entre les membres», a indiqué à L’Orient-Le Jour Christian de Clercq, conseiller principal auprès du coordinateur des Nations unies au Liban. Ses rencontres de trois jours devraient consolider les liens entre les gestionnaires de divers organismes et développer les partenariats sur les plans locaux et régionaux. Grâce à la réforme de l’Onu, certains projets entamés par des agences de l’institution ne feraient plus double emploi ; en outre certaines ressources financières et humaines ne seraient plus gaspillées. Le coordinateur résident des Nations unies au Liban, Yves de San a indiqué à L’Orient-Le Jour que ces réunions, financées par la Suède et qui entrent dans le cadre de la réforme des Nations unies, permettent l’harmonisation des programmes internes et donnent la possibilité d’effectuer une analyse conjointe dans un cadre stratégique commun. «Dans ce domaine, l’importance des échanges pour les représentants des organismes onusiens au niveau national n’est pas à négliger», a-t-il dit. M. de San a déclaré que «la question de la coordination ne se pose pas uniquement en ce qui concerne les agences onusiennes entre elles, mais aussi s’agissant d’autres partenaires, notamment les pays concernés par les programmes et les pourvoyeurs de fonds». Se penchant sur les sujets abordés au cours des réunions, le coordinateur résident des Nations unies au Liban a souligné l’importance de «la gestion des connaissances» qui consiste par exemple à évaluer les besoins en données de base et à disposer des réseaux d’échanges communs. Les personnes réunies ont également abordé, dans le cadre du processus de paix dans la région, les activités que les Nations unies sont en mesure de développer dans chaque pays. Déjà en Jordanie, quelques projets ont vu le jour. «Au Liban, mis à part les projets pilotes d’aide à la population effectués dans la zone méridionale du pays, le Pnud, avec d’autres partenaires, exécutera des projets au Liban-Sud, à l’intérieur et à l’extérieur de la bande frontalière», a déclaré M. de San. À la question de savoir si ces projets seront entamés avant le retrait israélien de la zone occupée, le responsable a indiqué que «la semaine dernière, une activité conjointe du Pnud et du British Council a été entamée, dans le cadre de l’apprentissage de la langue anglaise dans les écoles secondaires de la zone occupée». Il a rappelé qu’au début du mois, il s’était rendu à Bint Jbeil où des livres ont été distribués aux représentants des écoles de la région.
Dans le cadre de la réforme des Nations unies, une réunion subrégionale de trois jours à l’hôtel Bristol. Regroupant des organismes onusiens régionaux et nationaux venus de quatre pays de la région – le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Égypte –, ces réunions ont pour but essentiel la promotion de la coopération intergouvernementale et interrégionale. Financés par le...