Actualités - CHRONOLOGIE
Yémen - Un serial killer avoue le meurtre de 27 femmes En les tuant j'éprouve de la jouissance ... (photo)
le 19 mai 2000 à 00h00
Le tueur en série présumé de Sanaa, Mohammed Adam Omar Ishaak, est un ex-champion de boxe au Soudan et un ancien partisan du groupe palestinien d’Abou Nidal, a rapporté un hebdomadaire yéménite. «J’étais un champion de boxe du Soudan, un titre que j’ai conservé de 1973 à 1976», a confié au journal 26 Septembre le suspect qui aurait avoué, selon la police, avoir assassiné 16 jeunes filles au Yémen et 11 femmes au Soudan. «J’ai été emprisonné pendant trois mois et vingt jours par les Israéliens dans la plaine libanaise de la Békaa, au temps où je militais au sein du groupe d’Abou Nidal», le Fateh-Conseil révolutionnaire, a-t-il ajouté. Interrogé sur le nombre de ses victimes au Yémen et ailleurs, le suspect, âgé de 52 ans et qui était employé dans une salle d’autopsie à la faculté de médecine de Sanaa, a répondu «ne pas savoir combien au juste». Le Soudanais, arrêté la semaine dernière, a affirmé avoir commencé à tuer à l’âge de 22 ans, avant son premier mariage dans son pays. «Outre la boxe, la lutte et le football, mon principal hobby à l’époque consistait à égorger des lapins. Je me suis mis ensuite à tuer les belles filles. Dès que je vois une belle fille, je sens un besoin viscéral et irrésistible d’assouvir mes pulsions. En les tuant j’éprouve de la jouissance», a-t-il ajouté. «J’entraîne ma victime vers la salle d’autopsie, de gré ou de force. Ensuite, je l’étrangle et j’écrase sa tête contre le carrelage avant de la séparer du corps. Je découpe ensuite le cadavre en plusieurs morceaux. Deux ou trois jours plus tard, je dissous la chair dans de l’acide et je me débarrasse des os dans des égouts», a-t-il poursuivi. «Je les tue pour qu’elles aillent au paradis et moi, en enfer», a-t-il dit, assurant qu’il «ne rate aucune des cinq prières quotidiennes» qui incombent aux musulmans, et qu’il «ne craint pas d’être exécuté» pour expier ses crimes. «Depuis que j’ai commencé à tuer, une seule femme a échappé au sort que je lui réservais : elle m’avait supplié d’épargner sa vie parce qu’elle était mère. Je l’ai laissée pour ses enfants», a affirmé le suspect, lui-même père d’un garçon et d’une fille, nés de sa première épouse dont il a divorcé. Sa seconde épouse vit avec lui au Yémen. «Elle n’est pas au courant de mes assassinats», a-t-il affirmé. L’hebdomadaire 26 Septembre rapporte aussi que le suspect s’en est pris à une journaliste venue l’interviewer en présence du correspondant du journal. «Les belles filles comme toi ne méritent pas de vivre», lui a-t-il lancé, avant de faire un pas en sa direction, provoquant sa fuite. Le quotidien à capitaux séoudiens Asharq al-Awsat, publié à Londres, affirme que le Soudanais a également avoué avoir assassiné six jeunes filles au Nigeria, portant le nombre de ses victimes à 33. Le journal de l’opposition yéménite, al-Wahdawi, avait affirmé qu’il avait reconnu le meurtre de 51 filles rien qu’à l’extérieur du Yémen. Le Parlement yéménite a décidé de créer une commission d’enquête pour faire la lumière sur les assassinats qui ont eu lieu dans le pays.
Le tueur en série présumé de Sanaa, Mohammed Adam Omar Ishaak, est un ex-champion de boxe au Soudan et un ancien partisan du groupe palestinien d’Abou Nidal, a rapporté un hebdomadaire yéménite. «J’étais un champion de boxe du Soudan, un titre que j’ai conservé de 1973 à 1976», a confié au journal 26 Septembre le suspect qui aurait avoué, selon la police, avoir assassiné 16...
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