Pour la première fois, des militaires indonésiens ont été lourdement condamnés hier pour des massacres commis dans la province d’Aceh à l’issue d’un procès qui s’inscrit dans le processus de réconciliation entre Jakarta et indépendantistes. Des peines de prison allant de 8 ans et demi à 10 ans ont été infligées par un tribunal à 24 militaires indonésiens et un civil pour le massacre de 58 civils au cours de l’été 1999. Les avocats ont annoncé qu’ils allaient faire appel, mais ce verdict exemplaire qui s’applique en particulier à six gradés dont un capitaine et à des soldats d’un corps d’élite de l’armée de Jakarta est appelé à faire date. Les faits portaient sur une opération montée en juillet par les militaires dans la localité de Beutong Ateuh (Aceh-Ouest) au cours de laquelle avaient été massacrés dans une école islamique le leader musulman Teungku Bantaqiah ainsi qu’au moins 31 de ses partisans. Au cours de cette action, 23 autres personnes avaient été blessées. Les militaires avaient alors fait comme s’ils allaient les conduire à l’hôpital mais, chemin faisant, ils les massacraient à Takengon. Trois autres personnes ont été portées disparues et sont présumées mortes.
Pour la première fois, des militaires indonésiens ont été lourdement condamnés hier pour des massacres commis dans la province d’Aceh à l’issue d’un procès qui s’inscrit dans le processus de réconciliation entre Jakarta et indépendantistes. Des peines de prison allant de 8 ans et demi à 10 ans ont été infligées par un tribunal à 24 militaires indonésiens et un civil pour le massacre de 58 civils au cours de l’été 1999. Les avocats ont annoncé qu’ils allaient faire appel, mais ce verdict exemplaire qui s’applique en particulier à six gradés dont un capitaine et à des soldats d’un corps d’élite de l’armée de Jakarta est appelé à faire date. Les faits portaient sur une opération montée en juillet par les militaires dans la localité de Beutong Ateuh (Aceh-Ouest) au cours de laquelle avaient...