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Actualités - CHRONOLOGIE

Pas de peine de mort contre les 13 juifs, assure un avocat français

Un avocat français, Me Pierre Dunac, a affirmé hier avoir «reçu des assurances» des autorités judiciaires à Chiraz qu’il n’y aurait «aucune peine de mort» prononcée à l’encontre des 13 juifs actuellement jugés pour espionnage au profit d’Israël. «Il n’y aura pas de peine de mort. J’ai reçu des assurances à cet égard, c’est une certitude», a indiqué dans une déclaration à Téhéran Me Dunac, un des deux avocats mandatés par l’Association Avocats sans frontières-France pour suivre le procès de Chiraz. Lundi, en marge de la sixième audience du procès au tribunal révolutionnaire de Chiraz, Me Dunac et son collègue, Me Stéphane Zerbib, ont été longuement reçus par le porte-parole de la justice de Chiraz, Hossein-Ali Amiri, mais aussi par d’autres responsables et experts judiciaires, qu’il n’a pas cités. Lors d’un point de presse lundi en présence des avocats français, M. Amiri avait souligné que «si le verdict de la Cour était contesté par les accusés, ces derniers pourraient faire appel», affirmant en outre que «quiconque est reconnu coupable d’espionnage n’est pas forcément condamné à mort». Deux accusés ont «avoué» lundi, comme l’avaient fait six des sept prévenus qui avaient comparu jusqu’ici, avoir, à des degrés divers, espionné pour le Mossad israélien. La défense toutefois estime que ces aveux ne sont pas étayés de véritables preuves. Elle s’insurge également contre la diffusion de ces aveux à la télévision, comme cela a été le cas une fois de plus lundi soir. Les deux avocats français, les deux seuls juristes internationaux qui ont pu venir à Chiraz, ont essayé en vain d’assister lundi à l’audience qui s’est tenue, comme les cinq premières, à huis clos. «Nous allons refaire une tentative demain mercredi. Hier, on nous a fermé la porte, parce que, selon la justice iranienne, il s’agit de “problèmes de sécurité de l’État”», a indiqué Me Dunac. «Nous ne voulons pas forcer les portes», a-t-il ajouté. Me Dunac a estimé avoir rencontré chez les responsables judiciaires iraniens «la marque d’une volonté d’ouverture et de clarification». «Il y a eu un pas en avant à maints égards, et je pense que notre présence a été bénéfique, malgré les risques de manipulation qui subsistent», a-t-il dit.
Un avocat français, Me Pierre Dunac, a affirmé hier avoir «reçu des assurances» des autorités judiciaires à Chiraz qu’il n’y aurait «aucune peine de mort» prononcée à l’encontre des 13 juifs actuellement jugés pour espionnage au profit d’Israël. «Il n’y aura pas de peine de mort. J’ai reçu des assurances à cet égard, c’est une certitude», a indiqué dans une...