Correspondance Avec 119 millions de titres et un site Internet, la librairie du Congrès à 200 ans (photos)

À la fois “Think Tank” (réservoir de la pensée) pour le Congrès, bureau de copyright des États-Unis, librairie nationale pour tous, y compris les aveugles et autres handicapés, la librairie du Congrès vient de célébrer avec éclat son 200e http://www.donquichotte.com anniversaire. Elle avait été fondée en 1800, lorsque la capitale fédérale US s’est déplacée de Philadelphie à Washington. Créés au départ pour le seul usage des membres du Congrès, ses rayons comptaient au bout d’un an 740 titres politiques et judiciaires. Aujourd’hui, la librairie du Congrès (la plus grande librairie du monde) contient 119 millions de documents rédigés en 460 langues et allant des tablettes en bois chinoises aux disquettes informatiques. Il s’agit de livres, de manuscrits, de photographies, de cartes géographiques, de films, d’enregistrements, etc. On y trouve aussi bien un exemplaire du premier livre imprimé que des partitions de musique, de correspondance et les papiers de 23 chefs d’État américains. La collection privée de Thomas Jefferson: Cet institut a commencé à prendre son envergure à partir d’un lot de 6 478 ouvrages, appartenant à la collection privée (amassée durant cinquante ans) du président Thomas Jefferson qui en avait fait don au Congrès dont la bibliothèque avait été détruite par les Britanniques en 1814. Les multiples centres d’intérêt de ce dirigeant allaient déterminer la nature universelle et diversifiée de la librairie. Depuis, elle a donc pu répondre aux besoins des spécialistes dans tous les domaines (politique, économique, judiciaire, social, littéraire, artistique) et à ceux du grand public. Afin de la mettre à la portée de tous, on l’a transposée aujourd’hui sur l’Internet pour la rendre accessible aux jeunes et aux familles. Tout un chacun peut donc se brancher à Americas Library, en tapant l’adresse suivante: www.americaslibrary.go. La célébration de ce 200e anniversaire a été aussi placéee sous le signe de la participation générale à cet événement. Les vedettes des festivités n’étaient autre que des «légendes vivantes» appartenant à des mondes divers: le général Colin Powell, Big Bird and Maria de Sesame Street, le jazzman latinos Tito Puente, le magicien David Copperfield, entre autres. Une série de manifestations culturelles ont été inscrites dans le cadre de cette commémoration (conférences, symposiums, publication d’ouvrages, concerts, émission de timbres et de monnaies, concours de photographie) avec pour point d’orgue deux grandes expositions. L’une donne à voir les livres qui constituaient la bibliothèque personnelle de Thomas Jefferson. L’autre évoque les nombreuses versions du conte de fées américain par excellence, The Wizard of Oz. Cette œuvre publiée en 1900 et signée Frank Baum est l’un des livres pour enfants les plus populaires. Il a donné lieu à plusieurs spectacles, dont un film célèbre entre tous avec, pour principal interprète, Judy Garland. On peut voir les chaussures rouges pailletées qu’elle arborait à l’écran de même que le costume de l’épouvantail . Une telle mise en valeur de la culture populaire est inspirée par la forte croyance de Thomas Jefferson en la vertu de l’éducation. Pour lui, l’accès à l’information et au savoir est la pierre angulaire de la démocratie.