Actualités - CONFERENCES DE PRESSE
Festival de Beiteddine - Annonce du programme de l'été 2000 Place aux grandes dames (photos)
le 17 mai 2000 à 00h00
En présence de Nora Joumblatt, présidente du Festival de Beiteddine, et de M. Mohammed Baalbacki, président du syndicat de la presse, le programme de l’été 2000 a été annoncé. En raison des législatives, 7 artistes (au lieu de 9, l’année dernière) se produiront dans la grande cour du palais, exception faite pour Hassan Hakmoun, musicien marocain, qui jouera dans la cour intérieure, fermée au public depuis deux ans. Quant à la disposition des gradins, une grande nouveauté : un accès facilité aux personnes handicapées grâce à la suppression totale des escaliers, qui ont été remplacés par des rampes. Le programme se déroulera comme suit : – Samedi 1er juillet : dame Kiri Te Kanawa. Une des grandes sopranos contemporaines. Elle est née en 1944 en Nouvelle-Zélande et revendique ses origines maories. Installée à Londres, elle est remarquée par Colin Davis qui lui confie, en 1971, le rôle de la comtesse dans Les noces de Figaro, de Mozart. Sa carrière internationale est lancée : elle a chanté au Metropolitan de New York, à la Scala de Milan, à l’Opéra de Paris, entre autres, et a été dirigée par Claudio Abbado, James Levine, Georg Solti, etc. Anoblie, en 1982, au rang de Dame de l’empire britannique, elle a couronné ses trente ans de carrière, en 1994, au Royal Albert Hall. Pour son concert à Beiteddine, dont elle n’a pas encore révélé le programme, elle sera accompagnée par l’orchestre de Budapest, dirigé par Robin Stapleton. – Vendredi 7 et samedi 8 juillet : Joaquìn Cortès. Né à Cordoue en 1969, il s’installe à Madrid à l’âge de 12 ans pour y suivre une formation artistique. Il fait partie, trois ans plus tard, du Ballet national espagnol et devient rapidement l’un des principaux solistes. Sa carrière internationale commence et l’emmène au Metropolitan, au Palais des Congrès de Moscou, entre autres. En 1992, il fonde sa propre compagnie de flamenco et son premier spectacle, Cibayi, est un succès aux États-Unis, en Europe, en Amérique latine et au Japon. Le deuxième spectacle, Gipsy Passion, a été présenté dans plus de trente pays entre 1995 et 1998. En 1999, il s’installe à New York et collabore avec la chorégraphe Debbie Allen. Ensemble ils réalisent le spectacle présenté à la 71e cérémonie des Oscars. Soul, la dernière création qui sera présentée à Beiteddine, a été créée à Barcelone en octobre 1999. Quant à sa carrière cinématographique, elle a commencé avec La fleur de mon secret, de Pedro Almodovar, avant de se poursuivre avec Flamenco de Carlos Saura, et enfin avec Gitano, dont il vient de finir le tournage, avec Laetitia Casta comme partenaire. – Mercredi 12, jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juillet : La roue de la vie : l’épopée des moines Shaolin. Après la création du premier temple Shaolin en 495 après JC, dans la province chinoise de Henan, un moine institua une gestuelle de 18 mouvements, qui serviront plus tard de base au kung-fu. Elle est la seule manifestation de leur croyance bouddhiste. Shaolin : synonyme de discipline, de force, de courage et d’adresse. Les moines ont dû défendre non seulement les empereurs chinois contre les attaquants étrangers, mais aussi leurs propres temples. Si aujourd’hui, ils mènent une existence paisible, ils ont conservé toutes leurs techniques défensives. La roue de la vie est le seul spectacle autorisé par le supérieur de l’ordre de ces moines, Shi Yong Xin Fangzhang. – Samedi 22 juillet : Hassan Hakmoun. C’est grâce au talent de ce musicien, né à Marrakech, que la musique gnawa a conquis ses lettres de noblesse dans les concerts ethniques. Élevé dans la tradition de ce peuple originaire de l’empire occidental comprenant le Ghana, la Guinée et le Mali, où domine les rituels de transe purificatoire, il apprend le «sintir» (luth à trois cordes) dès l’âge de 7 ans. En 1987, il fait ses débuts aux États-Unis, au Lincoln Center, et a fait une tournée, en 1994, avec Peter Gabriel. Il a aussi travaillé avec Richard Horowitz, compositeur de la musique du film Un thé au Sahara, Adam Rudolph et Don Cherry. – Mercredi 26 juillet : Joe Cocker. Le «petit Ray Charles» commence à chanter en 1961 dans des pubs sous le pseudonyme de Vance Arnold, avec le groupe The Avengers. En 1963, ils accompagnent les Rolling Stones au Sheffield City Hall. À partir de 1964, il quitte son emploi à l’office de gaz de sa ville natale, Sheffield, et sort son premier disque : I’ll CryIinstea. En 1969, il participe au Festival de Woodstock. Les trois albums suivants sont récompensés par des disques de platine. En 1991, son enregistrement de Sorry Seems to Be the Hardest Word est vendu à plus de trois millions d’exemplaires. – Samedi 29 juillet : Jessye Norman. La chanteuse interprètera à Beiteddine la musique sacrée de Duke Ellington, un programme atypique qu’elle a chanté, en 1998 et 1999, au Carnegie Hall de New York. En mars dernier, dans un spectacle monté à son intention dans la salle new-yorkaise, elle a interprété des textes sur le thème «Woman : Life, Song», écrits par Maya Angelou, Clarissa Pinkola et Toni Morisson sur une musique de Judith Weir. Son premier album de jazz, I Was Born in Love with You, est sorti cette année. Ce programme est composé à partir de trois œuvres sacrées de Duke Elligton, créées entre 1965 et 1973, pour piano, quartet à cordes et combo. Le concert de Beiteddine est précédé par celui du Barbican Hall Center, à Londres, en juillet 1999, et celui de l’amphithéâtre d’Épidaure, en Grèce, en septembre 1999. – Vendredi 4 et samedi 5 août : Feyrouz. La chanteuse libanaise, plébiscitée par le public, clôturera le festival avec deux concerts conçus et réalisés par Ziad Rahbani.
En présence de Nora Joumblatt, présidente du Festival de Beiteddine, et de M. Mohammed Baalbacki, président du syndicat de la presse, le programme de l’été 2000 a été annoncé. En raison des législatives, 7 artistes (au lieu de 9, l’année dernière) se produiront dans la grande cour du palais, exception faite pour Hassan Hakmoun, musicien marocain, qui jouera dans la cour...
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