JO - Australie La flamme olympique pour les JO de Sydney allumée mercredi à Olympie (photo)

La flamme olympique pour les jeux d’été de Sydney sera allumée mercredi à Olympie (ouest de la Grèce), d’où elle entamera un long voyage en Grèce avant de gagner l’Australie le 8 juin par-delà les océans. Les responsables australiens des J0 2000 (15 septembre-1er octobre) assisteront au grand complet à la cérémonie : le président du comité organisateur (SOCOG) et ministre des Jeux olympiques, Michael Knight, mais aussi le gouverneur du Commonwealth en Australie, William Deane, le maire de Sydney, Franck Sartor, et le président du comité olympique australien, John Coates. Le Comité international olympique (CIO) sera représenté par le président de la commission de coordination, Jacques Rogge. La torche sera allumée, à 12h30 locales (09h30 GMT) selon la procédure rituelle, par le soleil capté à l’aide d’un jeu complexe de miroirs concaves, sur le site du temple d’Hera de l’ancienne Olympie (ouest du Péloponnèse), théâtre des jeux de l’Antiquité. Une comédienne grecque, Thaleia Prokopiou, 28 ans, jouera le rôle de la «grande prêtresse». Une nouveauté marquera cette année la cérémonie : une danse de jeunes «éphèbes» sur une musique inspirée de l’Antiquité et composée par la chorégraphe Maria Hors, une ancienne collaboratrice de la cantatrice Maria Callas. Relayée par plus de 500 athlètes grecs, la flamme parcourra 1 695 km sur terre pour remonter dans le nord de la Grèce, avant de rejoindre Athènes par la mer, à bord de la canonnière Le Guerrier. Les responsables australiens la prendront en charge le 20 mai dans la capitale. De là, le symbole de l’olympisme prendra la voie des airs, accomplissant dans un berceau spécialement conçu un périple de 13 jours dans les principaux archipels océaniens, des îles Salomon à la Nouvelle-Zélande. La flamme arrivera le 8 juin au parc national de Uluru Rock (centre de l’Australie). Les porteurs de la torche se relaieront alors jusqu’à Sydney, où la flamme viendra embraser la vasque olympique lors de la cérémonie d’ouverture. Stade Bondi Beach : La construction continue malgré les manifestants La construction du stade olympique de beach volley, sur la plage de Bondi, a continué mardi, malgré les efforts des manifestants pour arrêter les bulldozers. Environ 50 manifestants ont été éloignés par la police pour que les travaux du stade de 10 000 places, entamés lundi, puissent se poursuivre. L’organisateur du mouvement de protestation Lenny Kovner a déclaré que la plupart des habitants du quartier n’avaient rien contre le beach volley, mais il ne voyait pas de plus mauvais emplacement pour la compétition olympique que cette plage mondialement connue. «Chaque personne qui est venue le week-end à Bondi sait que la route est toujours embouteillée, et que mettre un stade de 10 000 places, ici, est stupide», a-t-il affirmé. «C’est le plus mauvais site possible. Bondi n’a pas de gare ferroviaire, contrairement à Homebush ou les autres sites olympiques, du coup ils mettent en place un système compliqué de cars», a-t-il ajouté, qualifiant de «folie absolue», le transport de 20 000 spectateurs à la plage de Bondi pour les sessions biquotidiennes de volley. La police a déclaré que les échauffourées, mardi matin, n’avaient rien à voir avec les arrestations de lundi lorsque les manifestants s’étaient enterrés dans le sable pour essayer de bloquer les bulldozers. Le site de construction, désormais entouré d’une clôture, est protégé par la police jour et nuit pour permettre aux bulldozers de travailler sans perturbations. Athènes : Gianna Angelopoulos - Daskalaki nommée présidente du COJO La principale artisane de l’attribution à la capitale grecque des Jeux olympiques de 2004, Gianna Angelopoulos-Daskalaki, a été nommée mardi présidente du COJO à la place de Panayote Thomopoulos qui a présenté sa démission, a annoncé le Premier ministre Costas Simitis. Sa nomination, décidée par M. Simitis, a été annoncée à l’issue d’un conseil interministériel centré sur la préparation des Jeux olympiques après les reproches de retards dans l’organisation émis par le CIO et son président Juan Antonio Samaranch. M. Samaranch avait appelé, il y a deux semaines, la Grèce à prendre «des mesures drastiques» pour être en mesure de tenir les délais. Gianna Angelopoulos-Daskalaki, 51 ans, était jusqu’ici ambassadrice honoraire itinérante de Grèce pour les affaires culturelles et sportives. M. Simitis n’a pas dit si le directeur général du COJO Costas Bakouris resterait en place. Par ailleurs, le chef du gouvernement a annoncé qu’il prendrait «en main personnellement la présidence d’un comité rassemblant tous les ministres concernés par les JO pour coordonner et superviser les travaux et actions de préparation» des jeux de 2004. M. Thomopoulos, âgé de 62 ans, avait été nommé à la tête du COJO en juillet dernier, après la démission de l’avocat Stratis Stratigis, qui avait renoncé «pour convenances personnelles». M. Thomopoulos a lui-même proposé le nom de Mme Angelopoulos-Daskalaki pour lui succéder, estimant ne pas pouvoir continuer d’assumer la présidence du COJO en raison de sa lourde charge de vice-gouverneur de la Banque centrale, a précisé M. Simitis. Avocate de profession, Mme Angelopoulos-Daskalaki a été élue en 1986 conseillère municipale à la mairie d’Athènes, puis à deux reprises députée de la Nouvelle Démocratie, la grande formation de l’opposition conservatrice qui combat le gouvernement socialiste de M. Simitis. Water-polo : 12 équipes dont France et Allemagne qualifiées pour le 2e tour Douze équipes masculines de water-polo, dont la France et l’Allemagne, sont toujours en lice pour décrocher l’un des cinq tickets pour les Jeux olympiques, à l’issue des derniers matches du premier tour du tournoi mondial de qualification, disputés à Hanovre. Les équipes d’Ouzbékistan, de Slovénie et de Colombie de water-polo sont d’ores et déjà éliminées. La France, victorieuse de l’Ouzbékistan sur le score sans appel de 16 à 3, a terminé le premier tour en tête du groupe A grâce à la meilleure différence de buts devant la Grèce, qui a battu la Roumanie (6-4). La Yougoslavie dans le groupe B, la Russie dans le groupe C, composé de trois équipes seulement, et la Slovaquie dans le groupe D ont été les seules à avoir gagné toutes leurs rencontres conformément à leur rôle de favorites. Après une journée de repos, la compétition doit reprendre mercredi avec le deuxième tour. Les trois premiers des groupes A et B se retrouveront dans le groupe E et les trois premiers des groupes C et D dans le groupe F. Sont qualifiés pour le groupe E la France, la Grèce, la Roumanie, la Yougoslavie, les Pays-Bas et le Brésil. Le groupe F sera composé de la Russie, de Cuba, de la Pologne, de la Slovaquie, de l’Allemagne et du Canada. Les premiers de ces deux groupes sont assurés de leur billet pour Sydney. Samedi auront lieu notamment les demi-finales. La finale et les matches de classement seront disputés dimanche, permettant de connaître le cinquième qualifié pour les JO, après que le groupe Afrique eut renoncé officiellement à envoyer un représentant à Sydney. Pour son premier match du deuxième tour, la France doit rencontrer mercredi le Brésil. Résultats : Groupe A : France bat Ouzbékistan 16-3 (2-0, 3-1, 2-1, 9-1) Grèce bat Roumanie 6-4 (1-2, 1-1, 1-1, 3-0) Classement : 1. France 4 pts 2. Grèce 4 3. Roumanie 4 4. Ouzbékistan 0 Groupe B : Yougoslavie bat Brésil 14-4 (6-0, 4-1, 1-2, 3-1) Pays-Bas bat Slovénie 11-9 (2-2, 3-4, 5-1, 1-2) Classement : 1. Yougoslavie 6 pts 2. Pays-Bas 4 3. Brésil 2 4. Slovénie 0 Groupe C : Pologne et Cuba 7-7 (2-2, 3-2, 2-1, 0-2) Classement : 1. Russie 4 pts 2. Cuba 1 3. Pologne 1 Groupe D : Slovaquie bat Colombie 9-7 (3-1, 1-1, 4-3, 1-2) Allemagne bat Canada 7-5 (1-0, 3-0, 2-2, 1-3) Classement : 1. Slovaquie 6 pts 2. Allemagne 4 3. Canada 2 4. Colombie 0