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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Premier ministre israélien réaffirme le transfert de 3 localités à l'Autorité palestinienne Les négociations israélo-palestiniennes stagnent malgré le sommet Arafat-Barak

Israéliens et Palestiniens ont repris hier lundi leurs négociations de paix en présence de l’émissaire américain Dennis Ross, apparemment sans effectuer le moindre progrès, alors qu’il était de plus en plus certain que le calendrier prévu ne pourrait être tenu. Par ailleurs, pour calmer les ardeurs de certains, Ehud Barak a officiellement confirmé que les trois villages d’Abou Dis, El-Azarieh et Suwahara, passeraient sous le contrôle total des Palestiniens très bientôt. Un sommet dimanche soir à Ramallah (Cisjordanie) entre le Premier ministre israélien, Ehud Barak, et le président palestinien, Yasser Arafat, n’a donné aucun résultat tangible. «La rencontre d’hier n’a abouti à aucun accord sur aucun point», a affirmé un responsable palestinien sous le couvert de l’anonymat. M. Ross, qui devait repartir dans la soirée pour Washington, a achevé une nouvelle mission d’une semaine par une brève rencontre d’à peine 40 minutes à Ramallah avec M. Arafat. L’émissaire américain a reconnu qu’il y avait «des difficultés», mais a fait état de «possibilités de progrès». «Les deux parties font des efforts maximum pour effectuer des progrès», a-t-il ajouté. L’un des principaux négociateurs palestiniens, Saëb Erakat, s’est montré plus direct, en affirmant qu’il n’y avait eu aucun progrès. Il a ajouté qu’Israéliens et Palestiniens auraient de nouveaux «contacts» jeudi. «Nous voulons que les Américains facilitent la mise en application des résolutions (de l’Onu) 242 et 338», a-t-il dit. «Ce n’est pas un secret qu’il y a encore des difficultés majeures et nous avons besoin de leur aide». Le retour de M. Ross dans la région est prévu pour le début de la semaine prochaine. Israéliens et Palestiniens sont censés conclure d’ici au 13 mai un accord-cadre définissant les grandes lignes d’un accord permanent prévu pour au plus tard le 13 septembre. Mais il était acquis hier soir que cette échéance du 13 mai ne pourrait être respectée. Initialement, l’accord-cadre devait être conclu le 13 février, mais la date avait été repoussée de trois mois à la demande de M. Barak. Selon le responsable palestinien qui n’a pas souhaité être identifié, le Premier ministre israélien a justement évoqué lors du sommet de dimanche soir la possibilité de reporter une deuxième fois cette date, ainsi que celle du troisième retrait israélien de Cisjordanie (prévu par les accords d’Oslo de 1993 sur l’autonomie palestinienne) et le transfert à l’Autorité palestinienne de trois villages près de Jérusalem-Est. Avant son entrevue avec M. Arafat, M. Ross avait d’abord rencontré lundi matin le principal négociateur palestinien, Yasser Abed Rabbo, avant de participer à une nouvelle séance de discussions entre Israéliens et Palestiniens. Parallèlement, le ministre israélien de la Communication, Binyamin Ben Eliezer, a été reçu par M. Arafat lundi à Ramallah. «Il n’y a rien de nouveau», a-t-il déclaré à la presse à l’issue de cet entretien. Dimanche soir, M. Barak a fait état de difficultés au sein de sa coalition afin de justifier le retard dans le transfert à l’Autorité palestinienne des trois localités de Cisjordanie proches de Jérusalem-Est, l’ouverture d’un second passage reliant Gaza et la Cisjordanie et la libération de prisonniers. Il a cependant, pour la première fois, confirmé publiquement lundi que ces trois villages, Abou Dis, El-Azarieh et Suwahara, passeraient sous le contrôle total des Palestiniens «dans les prochains mois, peut-être dans les prochaines semaines».
Israéliens et Palestiniens ont repris hier lundi leurs négociations de paix en présence de l’émissaire américain Dennis Ross, apparemment sans effectuer le moindre progrès, alors qu’il était de plus en plus certain que le calendrier prévu ne pourrait être tenu. Par ailleurs, pour calmer les ardeurs de certains, Ehud Barak a officiellement confirmé que les trois villages d’Abou...