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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Sommet Moubarak-Assad au Caire Israël ne fera pas d'effort sérieux, déclare Damas (photo)

Le président syrien Hafez el-Assad a fait sa première apparition publique depuis de récentes rumeurs sur une dégradation de son état de santé, lors d’un sommet au Caire hier lundi avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, consacré notamment au processus de paix au Proche-Orient. Il s’agit du premier déplacement de M. Assad à l’étranger depuis que le Sunday Telegraph de Londres a affirmé, le 30 avril, qu’il avait été victime début avril d’une attaque d’apoplexie qui le laissait très affaibli et limitait ses apparitions publiques. Le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, qui accompagnait M. Assad dans sa visite au Caire, a affirmé aux journalistes, en marge du sommet, que la santé du président syrien était «très bonne». En descendant de l’avion à l’aéroport du Caire, M. Assad, 70 ans, s’est appuyé sur la rampe de la passerelle et a ensuite marché lentement, sans soutien, vers la salle d’accueil de l’aéroport. MM. Moubarak et Assad ne se sont pas exprimés à l’issue de leur sommet de deux heures, laissant à leurs ministres des Affaires étrangères le soin de commenter les résultats de la réunion. «Le gouvernement (du Premier ministre israélien Ehud) Barak n’a pas fait et ne fera pas d’effort sérieux pour accomplir une paix globale dans la région», a déclaré le chef de la diplomatie syrienne, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien Amr Moussa. «Nous avons informé les présidents Moubarak et Assad des négociations que nous avions eues à Palmyre (Syrie) récemment (...) et ils ont accepté la tenue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Déclaration de Damas, au cours de la première semaine de juin au Caire», a pour sa part déclaré M. Moussa à l’issue d’une réunion élargie des deux délégations. Le chef de la diplomatie égyptienne a participé début mai à une réunion à Palmyre avec ses homologues syrien Farouk el-Chareh et séoudien Saoud el-Fayçal au cours de laquelle ils ont attribué à «l’entêtement d’Israël» le blocage des pourparlers syro-israéliens. La Déclaration de Damas, signée dans la foulée de la guerre du Golfe (1991), rassemble les six monarchies du Golfe, l’Égypte et la Syrie, qui avaient participé à la coalition anti-irakienne. Elle prévoyait une coopération multiforme entre ses membres, qui ne s’est en fait jamais concrétisée. La délégation syrienne a quitté Le Caire immédiatement après le sommet, qui a porté également sur la situation au Liban. «Nous n’accepterons aucun piège dans l’application (du retrait israélien) ou son utilisation comme moyen de pression (contre) n’importe quel groupe au Liban, et contre la résistance en particulier. Cela serait inacceptable», a déclaré à ce propos M. Chareh. Israël a annoncé son retrait de la bande qu’il occupe au Liban-Sud d’ici au 7 juillet, même en dehors d’un accord avec la Syrie. Les pourparlers syro-israéliens avaient repris en décembre après une interruption de près de quatre ans. Ils sont actuellement gelés. Ces négociations butent sur la délimitation des frontières, Israël et la Syrie se disputant notamment le contrôle de la côte nord-est du lac de Tibériade.
Le président syrien Hafez el-Assad a fait sa première apparition publique depuis de récentes rumeurs sur une dégradation de son état de santé, lors d’un sommet au Caire hier lundi avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, consacré notamment au processus de paix au Proche-Orient. Il s’agit du premier déplacement de M. Assad à l’étranger depuis que le Sunday Telegraph de Londres...