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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Ligue des champions Barcelone et le Bayern au pied du mur

Barcelone, au bord d’une grave crise, et le Bayern de Munich, qui a retrouvé Steffan Effenberg, sont placés au pied du mur pour les demi-finales retour de la Ligue des champions avec des handicaps respectifs de trois et deux buts à remonter. C’est sans aucun doute Valence, adversaire mercredi du Barça, qui paraît le plus proche de la finale au Stade de France, bien qu’il soit le plus «petit» des quatre demi-finalistes par le palmarès, tandis que le choc de ce soir entre les monuments Bayern et Real, le quatrième de la saison, s’annonce particulièrement indécis. Le propre des miracles, c’est qu’ils ne se répètent pas. Le Barça avait déjà frôlé la correctionnelle en quarts de finale après sa défaite (1-3) au match aller à Chelsea. Le Néerlandais Louis van Gaal avait dû faire fi de ses principes et céder aux exigences de ses stars, en faisant notamment jouer Rivaldo dans l’axe. Les socios du Camp Nou, subjugués par le festival offensif du match retour avaient alors rangé leurs mouchoirs blancs. Mais la défaite à Valence (1-4), un vieux rival des Catalans, a clairement laissé voir les limites défensives d’une équipe déséquilibrée, avec un schéma tactique mal en place, des joueurs orphelins et sans âme. La défaite à domicile en championnat contre le modeste Rayo Vallecano (0-2) est venue mettre un peu plus d’huile sur le feu. Bien sûr, le capitaine Figo sera de retour. Mais, obligé de se ruer à l’attaque pour essayer de refaire son handicap de trois buts, le Barça va s’exposer aux contres mortels de l’équipe de l’argentin Hector Cuper qui prend une nouvelle dimension à chacune de ses sorties. Effenberg le sauveur Une élimination entraînerait sans aucun doute une profonde crise au sein du FC Barcelone les irréductibles socios réclamant déjà la tête de l’entraîneur, bien sûr, et aussi celle du président Nunez. Dans l’autre demi-finale, la situation a considérablement évolué depuis le succès inespéré du Real au match aller (2-0). Tout d’abord, le Bayern a sauvé sa saison en remportant la coupe d’Allemagne contre le Werder de Brême (3-0). Mais, surtout, les Bavarois ont retrouvé leur guide en la personne de Steffan Effenberg qui a fait cruellement défaut au Bernabeu. Du coup, toute la Bavière a retrouvé le moral à l’image du manager Uli Hoeness qui promet tout simplement «l’enfer» aux merengues. Les finalistes malheureux de l’an dernier devront quand même marquer deux fois pour décrocher les prolongations et au moins trois fois pour se qualifier, sans prendre naturellement le moindre but de la dangereuse triplette Raul-Morientes-Anelka. Mais Vicente Del Bosque a surtout le délicat problème de sa défense à résoudre. Mis à part Bodo Illgner, qui a perdu sa place de titulaire, il devra se passer des services de Aitor Karanka et Michel Salgado, suspendus, et des «vieux» Manuel Sanchis et Fernando Hierro, officiellement blessés. Bien sûr, il dispose de solutions de réserve avec le brésilien Julio Cesar (2 matchs comme titulaire cette saison), le polyvalent champion du monde français Christian Karembeu, également très peu utilisé, ou encore le camerounais Sorele Geremie, qui est plutôt un milieu défensif. Mais, de toute façon, sa défense qui devra supporter tout le poids de la rencontre sera complétement remaniée et manquera sûrement d’automatisme. Une lacune qui pourrait constituer la clé d’une rencontre, les coéquipiers d’Effenberg se rappelant qu’ils ont déjà passé huit buts en deux matches au Real au deuxième tour de la phase finale.
Barcelone, au bord d’une grave crise, et le Bayern de Munich, qui a retrouvé Steffan Effenberg, sont placés au pied du mur pour les demi-finales retour de la Ligue des champions avec des handicaps respectifs de trois et deux buts à remonter. C’est sans aucun doute Valence, adversaire mercredi du Barça, qui paraît le plus proche de la finale au Stade de France, bien qu’il soit le plus...