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Par FARCHAKH Joanne, le 14 mars 2000 à 00h00
Le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy, en visite à Berne, a estimé hier que «la Suisse peut contribuer au processus multilatéral de paix» au Proche-Orient. «Il n’y a probablement pas d’endroit plus propice pour les pourparlers de paix que la Suisse. En ce qui concerne Israël, nous pourrions participer demain à de telles discussions. La décision appartient aux Syriens». La question de la paix au Proche-Orient a figuré au centre des discussions de près de deux heures entre M. Lévy et son homologue suisse Joseph Deiss. Lors de son voyage au Proche-Orient, il y a une dizaine de jours, M. Deiss avait proposé la tenue d’un sommet en Suisse réunissant le président syrien Hafez el-Assad et le Premier ministre israélien Ehud Barak, parrainé par le président américain Bill Clinton. Israël a montré son intérêt au cas où les parties intéressées souhaiteraient se rencontrer en Suisse, a dit M. Deiss. «Nous serions favorables à une rencontre aujourd’hui. Mais la Syrie doit faire le premier pas», a lancé hier sous forme de boutade M. Lévy, au cours d’une conférence de presse. «Nous sommes patients, en revanche la Syrie ne semble pas encore mûre pour faire un pas vers la paix», a-t-il poursuivi. Les discussions entre Israël et la Syrie devraient aboutir dans les délais, c’est-à-dire avant l’automne prochain, a estimé pour sa part M. Deiss. La délégation israélienne a donné des signes encourageants allant dans ce sens, a-t-il poursuivi. «La visite de M. Lévy nous a permis de donner un signe tangible de la qualité de nos rapports bilatéraux avec Israël», a déclaré le chef de la diplomatie suisse. La Suisse et Israël ont des projets communs dans le domaine médical et celui de l’enfance. M. Lévy s’est dit «fier et satisfait» de ses discussions à Berne. Lors de sa visite en Syrie, début mars, M. Deiss avait indiqué que Berne était favorable à un retrait d’Israël du plateau du Golan et à un retour aux frontières de 1967. Suite à cela, l’ambassadeur de l’État hébreu Yitzhak Mayer avait alors demandé des éclaircissements. «M. Deiss et l’ambassadeur d’Israël en Suisse ont réglé cette question», a commenté lundi M. Lévy. Les deux ministres ont aussi brièvement abordé la question des fonds juifs en déshérence. Israël a salué l’engagement de Berne et sa participation à la conférence de Stockholm sur l’Holocauste en janvier, selon un porte-parole de M. Deiss. M. Lévy a ensuite rendu une visite de courtoisie au président de la Confédération Adolf Ogi, avant de participer à une réception à l’ambassade d’Israël. Le ministre israélien doit se rendre lundi en Allemagne.
Le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy, en visite à Berne, a estimé hier que «la Suisse peut contribuer au processus multilatéral de paix» au Proche-Orient. «Il n’y a probablement pas d’endroit plus propice pour les pourparlers de paix que la Suisse. En ce qui concerne Israël, nous pourrions participer demain à de telles discussions. La décision appartient aux Syriens». La question de la paix au Proche-Orient a figuré au centre des discussions de près de deux heures entre M. Lévy et son homologue suisse Joseph Deiss. Lors de son voyage au Proche-Orient, il y a une dizaine de jours, M. Deiss avait proposé la tenue d’un sommet en Suisse réunissant le président syrien Hafez el-Assad et le Premier ministre israélien Ehud Barak, parrainé par le président américain Bill Clinton. Israël a montré...