Actualités - REPORTAGES
Une session d'alphabétisation au Mouvement social de Gobeiry(photo)
Par H. A.M., le 14 mars 2000 à 00h00
Assis autour d’une table au centre du Mouvement social de Ghobeiry, Ali W., Abbas, Ali H., Mohammed et quelques autres adolescents écoutent attentivement les explications de l’éducatrice. Ils sont arrivés là grâce à une assistante sociale qui les a repérés dans le quartier, ou attirés par un camarade qui a suivi une session d’alphabétisation, ou de formation professionnelle. Au bout de la quatrième leçon de lecture et d’écriture, ils sont tout fiers d’associer plusieurs lettres, de lire quelques mots, et de les écrire sur leurs cahiers d’écolier. Les mains sont encore noires de cambouis, mais les écritures sont belles et soignées. Les habits sont parfois quelque peu tachés, mais les cheveux sont bien coiffés. Quant aux enfants, il est vrai qu’ils sont un peu turbulents, mais ils sont tout simplement heureux d’être là, heureux d’avoir leurs propres cahiers, leur propre classe, et leurs propres éducatrices. Car elles sont deux éducatrices à encadrer une dizaine d’enfants durant la session d’alphabétisation de 9 mois, à raison de 3 heures, 3 fois par semaine. D’une patience à toute épreuve, elles les encouragent, leur parlent, les écoutent, et leur apprennent même à écouter, et à se concentrer. Et leur rôle ne se limite pas à leur apprendre à lire et à écrire, mais à leur donner une éducation de base, qui leur fait souvent défaut, et à leur faire connaître leurs droits, jusqu’à présent bafoués. Une session qui commence à donner ses fruits au niveau des enfants dont certains déclarent s’entraîner chez eux, le soir, à écrire les mots appris dans la journée, et avouent leur impatience à apprendre plus de choses. Encore faudrait-il que leurs patrons leur en donnent la possibilité et le temps, étant souvent tatillons pour les horaires.
Assis autour d’une table au centre du Mouvement social de Ghobeiry, Ali W., Abbas, Ali H., Mohammed et quelques autres adolescents écoutent attentivement les explications de l’éducatrice. Ils sont arrivés là grâce à une assistante sociale qui les a repérés dans le quartier, ou attirés par un camarade qui a suivi une session d’alphabétisation, ou de formation professionnelle. Au bout de la quatrième leçon de lecture et d’écriture, ils sont tout fiers d’associer plusieurs lettres, de lire quelques mots, et de les écrire sur leurs cahiers d’écolier. Les mains sont encore noires de cambouis, mais les écritures sont belles et soignées. Les habits sont parfois quelque peu tachés, mais les cheveux sont bien coiffés. Quant aux enfants, il est vrai qu’ils sont un peu turbulents, mais ils sont tout simplement...