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Actualités - CHRONOLOGIE

Négociations - Des dossiers épineux au palais Bustros L'indemnisation serait défavorable aux propriétaires de biens en Israël

Des juristes nous ont fait remarquer, suite à la parution, dans notre édition du mercredi 1er mars, de l’article sur les détenteurs libanais de titres de propriété en Palestine occupée, qu’une formule qui serait beaucoup plus naturelle, équitable et légitime que l’indemnisation de ces derniers, telle qu’évoquée dans l’article en question, consisterait tout simplement à leur laisser la libre jouissance de leurs biens-fonds. En d’autres termes, une fois la paix conclue avec Israël, ils devraient pouvoir conserver le droit de vendre leurs terrains à l’instar de tout propriétaire foncier. Au reste, tel est le cas des juifs détenteurs de biens fonciers au Liban, même ceux qui se sont établis en Israël. Leurs biens n’ont pas été placés sous séquestre, contrairement à ce qui s’est produit dans d’autres pays arabes, ils conservent leurs titres de propriété et peuvent en disposer librement. Ils n’ont donc pas été dessaisis de leurs biens en contrepartie d’une indemnité. En vertu du principe de la réciprocité de traitement, les Libanais propriétaires de biens fonciers en Israël devraient eux aussi conserver la libre jouissance de leurs avoirs. D’autant que l’indemnisation repose, par définition, sur une estimation arbitraire de la valeur du bien tombant sous le coup d’une telle procédure et est donc forcément préjudiciable au bénéficiaire, parfois dans une très large mesure, alors que la vente obéit à la loi bien plus naturelle et juste de l’offre et de la demande. Au ministère des Affaires étrangères, où l’on prépare les dossiers des futures négociations avec l’État hébreu, on devrait prendre en considération ce point de vue et ne pas oublier que la moindre des choses est de faire bénéficier les Libanais détenteurs de biens en Israël d’un traitement identique à celui des ressortissants israéliens qui conservent des propriétés au Liban. À Beyrouth, le gouvernement n’a jamais envisagé d’indemniser ces derniers. Pourquoi, dès lors, envisagerait-il d’accepter que les droits des Libanais détenteurs de biens en Israël soient spoliés, ne serait-ce que partiellement, du fait d’une indemnisation ?
Des juristes nous ont fait remarquer, suite à la parution, dans notre édition du mercredi 1er mars, de l’article sur les détenteurs libanais de titres de propriété en Palestine occupée, qu’une formule qui serait beaucoup plus naturelle, équitable et légitime que l’indemnisation de ces derniers, telle qu’évoquée dans l’article en question, consisterait tout simplement à leur laisser la libre jouissance de leurs biens-fonds. En d’autres termes, une fois la paix conclue avec Israël, ils devraient pouvoir conserver le droit de vendre leurs terrains à l’instar de tout propriétaire foncier. Au reste, tel est le cas des juifs détenteurs de biens fonciers au Liban, même ceux qui se sont établis en Israël. Leurs biens n’ont pas été placés sous séquestre, contrairement à ce qui s’est produit dans d’autres...