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Actualités - CHRONOLOGIE

Interface graphique - Linux, Macintosh ou Windows Quel système d'exploitation choisir ?

Entre Linux, Macintosh ou Windows, l’éternel débat n’est pas prêt d’être clos. Chaque système d’exploitation a ses propres aficionados, prêts à défendre bec et ongles l’environnement qu’ils se sont choisi. Il n’y a qu’à aller traîner parmi les adresses de newsgroups pour se rendre compte des discussions passionnées qui s’établissent entre partisans ou détracteurs de tel ou tel autre système. Nous avons voulu grouper ici les avantages et désavantages de chacune des interfaces graphiques proposées par leurs éditeurs respectifs, tout en ayant quand même à l’esprit qu’en informatique, la véritable attitude scientifique ne doit pas se confiner dans le fanatisme et qu’en définitive, les gadgets apportés par l’un ou l’autre système ne visent qu’un seul but : le confort de l’utilisateur. Linux : gratuit, mais compliqué Les principaux atouts majeurs de Linux sont : – Sa gratuité (au lieu des quelque 100 dollars pour comparer à la licence de Windows 98) – Rien ne vous est caché, tout est accessible et modelable à votre goût. – Un système bien plus stable, davantage plus proche de Unix que des systèmes grand public. Vous allez peut-être penser : «Mais alors qu’est ce qu’on attend pour que ce soit généralisé ? Fini Windows ?». Certes Linux est très alléchant. Le système vous autorise à tout faire, pas de bases de registre, tout y est «modulable» et même mieux : il vous donne avec chaque (enfin presque) programme son code source, c’est-à-dire que vous pouvez facilement le modifier et participer à son amélioration. Bref, avec Linux on retrouve une fraternité, une solidarité vraiment très agréable... Ce qu’il faut souligner tout de même c’est que très peu d’entreprises se sont mises à Linux, dans le but d’économiser et de gagner en rapidité, en raison de la stabilité de son interface. Alors forcément, comme l’épopée en est à ses débuts, les outils du système ne sont pas tous complètement développés et les jeux sont quasi inexistants... Si l’on veut être un peu plus sévère, on dira que Linux est une sorte «MS-Dos graphique», c’est-à-dire qu’à partir de votre fenêtre (Xterm pour les initiés) vous appelez ce que vous voulez : programmes, navigateur Netscape, gravure, fichier sonore... En somme, on peut conclure sans se tromper que le public de Linux se limite à ceux qui «aiment vraiment se compliquer les choses»... Macintosh : convivial, mais cher Après une période de vaches plus que maigres, Apple a pu reprendre une part du gâteau des ventes d’ordinateurs à travers le monde, grâce à son G4 et ses couleurs évoquant les années 70... Mais qu’est ce qui fait que le Mac a marché, puis plus du tout, puis à nouveau ? Lorsque le PC est arrivé il n’y avait qu’un moyen de l’utiliser : le MS-Dos de Microsoft, où il fallait entrer, sur un écran noir très peu accueillant, les commandes une à une en usant de formules devenues une véritable langue de bois, accessible aux seuls initiés. Puis Apple est arrivé avec son interface graphique, sa souris, ses menus déroulants, bref un mot clé était né : convivialité. À partir de là, deux camps ont vu le jour, les accros du Mac d’un côté, les bidouilleurs de PC de l’autre. Car il fallait bien le reconnaître, l’interface graphique était incontestablement plus confortable. Mais le Mac souffrait d’une grave lacune : l’absence totale de jeux. Axées presque exclusivement sur la bureautique, les machines Apple étaient conçues pour les utilisateurs qui voulaient immédiatement commencer à travailler, sans se compliquer l’existence avec des paramétrages compliqués. Pourquoi le Mac marche-t-il à nouveau ? Encore et toujours la convivialité: designs rajeunis, couleurs agréables, simplicité de la connexion à Internet. Sans oublier un surcroît de puissance pour pas mal de logiciels. Cependant, quelques inconvénients sont encore à déplorer : le Mac est encore cher, trop cher par rapport à son équivalent PC, et puis la quasi inexistence des jeux sur cet environnement ne le rend pas compétitif. Mais bon, avec un Mac on est censé bosser… Windows 98 : séduisant, mais instable Dès que Windows 3.1 était né, les utilisateurs trouvèrent en lui les avantages du Mac avec en plus les jeux et les autres programmes pour Windows... Contrairement au système Mac OS, rigide et semblant évoluer en vase clos, Windows 98 est aujourd’hui configurable à souhait. Doté d’une richesse fonctionnelle inégalable, il permet un paramétrage fin de l’interface et offre la possibilité d’organiser une configuration multi-utilisateurs sur une même machine. Ceux qui exploitent à fond Windows 98 savent toutefois que s’il est pratique, tout n’y est pas encore et que c’est par la bidouille plus ou moins avancée que l’utilisateur peut faire ce que qu’il veut et encore, faut-il qu’il soit parfois un programmeur avancé. Un grand reproche qu’on peut lui faire : pour des raisons de compatibilité, la mixité de sa structure, moitié 16 bit moitié 32 bit, en fait un système d’exploitation peu stable. Un problème que Windows NT 4.0 et son successeur Windows 2000 ont résolu grâce à leur architecture entièrement 32 bit. L’autre reproche que l’on peut faire à Microsoft, est le prix de Windows qui reste supérieur à ses concurrents.
Entre Linux, Macintosh ou Windows, l’éternel débat n’est pas prêt d’être clos. Chaque système d’exploitation a ses propres aficionados, prêts à défendre bec et ongles l’environnement qu’ils se sont choisi. Il n’y a qu’à aller traîner parmi les adresses de newsgroups pour se rendre compte des discussions passionnées qui s’établissent entre partisans ou détracteurs de tel ou tel autre système. Nous avons voulu grouper ici les avantages et désavantages de chacune des interfaces graphiques proposées par leurs éditeurs respectifs, tout en ayant quand même à l’esprit qu’en informatique, la véritable attitude scientifique ne doit pas se confiner dans le fanatisme et qu’en définitive, les gadgets apportés par l’un ou l’autre système ne visent qu’un seul but : le confort de l’utilisateur. ...