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Actualités - CHRONOLOGIE

ART Une œuvre d’Alain Le Yaouanc à l’entrée du palais de Baabda

Hier, le président Émile Lahoud a accueilli l’artiste français Alain Le Yaouanc qui a offert à la présidence de la République une œuvre en marbre baptisée «Unité» et placée à l’entrée du palais de Baabda. Au cours d’une petite fête organisée pour l’occasion, le président Lahoud a remercié l’artiste pour son initiative. «Une initiative, a dit le président Lahoud, qui traduit les relations séculaires entre les deux pays». Pour remercier l’artiste, le chef de l’État lui a décerné la médaille du mérite libanais. Dans un mot de circonstance, Alain Le Yaouanc a remercié le président Lahoud pour son invitation au Liban qui lui a permis de participer à cette cérémonie. Une manifestation qui coïncide avec la fête de l’Indépendance ainsi que le second anniversaire de son accession au pouvoir. Le Yaouanc a expliqué son geste qui traduit son admiration pour tout ce que le peuple libanais a réalisé, son attachement à sa terre, la libération de son pays grâce à son unité. C’est pourquoi l’œuvre porte le nom «Unité». L’œuvre offerte est une mosaïque exécutée à partir de marbres de plusieurs pays (Belgique, Italie, Yougoslavie, France et Portugal) et de plusieurs couleurs (gris, blanc, bleu, noir, rouge et rose). Une œuvre monumentale de 4mx4m Alain Le Yaouanc est né le 18 mai 1940 à Alençon. Peintre, dessinateur, sculpteur, poète et écrivain, il est lié au surréalisme par ses collages, ses poèmes-objets et ses écrits, et à l’abstrait par son travail géométrique et par l’application de celui-ci à l’architecture. Le Yaouanc séjourne pour la première fois aux États-Unis en 1956 à l’école Harmon Hall à York Harbour, dans le Maine. C’est à cette époque qu’il exécute ses premières peintures. Il expose à partir de 1957, aux États-Unis d’abord, puis en France, avec son ami Jean Rouquier. À 18 ans, il installe son premier atelier à New York et se consacre à partir de mars 1964 à son œuvre. Il rencontre André Breton et Aimé Maeght qui le fera participer, en 1968, à l’exposition «l’Art Vivant 1965-1968» à la Fondation Maeght (Saint-Paul-de-Vence). Ses deux premières expositions personnelles dans la célèbre galerie du sud de la France en 1969 et 1970 le font rencontrer Alain Bosquet et Louis Aragon, qui publie son premier texte sur Le Yaouanc dans les «Lettres françaises» en 1971. Il expose par la suite ses peintures, collages, compositions-mosaïques et dessins dans les plus grands musées et galeries internationaux. En 1973, il réalise, entre autres, les maquettes des décors du Ballet de Roland Petit, La rose malade, inspiré par William Blake. Indépendamment de la peinture à l’huile, du dessin et des différents modes d’expression classiques, Alain Le Yaouanc affectionne tout particulièrement l’assemblage et la technique du collage. Depuis 25 ans, il travaille sur «L’Encyclopédie métaphysique», une suite de collages réunissant aujourd’hui de nombreuses œuvres à un important texte qu’il a écrit. De ses compositions éclatées, Aragon a écrit : «Il a poussé le collage, c’est-à-dire l’emploi d’une “figure” (comme on dit en grammaire) jusqu’aux confins de la sculpture». Depuis plusieurs mois, cet artiste, à l’œuvre d’une fécondité peu commune, a repris l’étude de nouveaux projets architecturaux.
Hier, le président Émile Lahoud a accueilli l’artiste français Alain Le Yaouanc qui a offert à la présidence de la République une œuvre en marbre baptisée «Unité» et placée à l’entrée du palais de Baabda. Au cours d’une petite fête organisée pour l’occasion, le président Lahoud a remercié l’artiste pour son initiative. «Une initiative, a dit le président Lahoud, qui...