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Actualités - CHRONOLOGIE

THÉÂTRE - Une pièce signée Mohamed Driss, directeur du Théâtre national tunisien « Haddith » : quand le silence est d’or

Au Madina, une pièce signée Mohamed Driss, directeur du Théâtre national tunisien. Il s’agit d’un poème visuel, nous annoncent les affiches. Haddith ( parles !...) est une série d’actes sans paroles. C’est un ensemble de tableaux vivants, souvent assez beaux, parfois même très beaux. Ils s’enchaînent sans autre nécessité logique que celle de l’itinéraire spirituel et existentiel de Omar Khayyam. Le véritable sujet de Haddith est de dessiner dramatiquement et scéniquement l’aventure existentielle de tout être animé par une quête spirituelle. Un mysticisme oscillant entre ascétisme et épicurisme façonne donc l’itinéraire d’un homme constamment confronté à la réalité sociale et à l’idée de la mort. Omar Khayyam réagit par les actes, par la parole et par le silence. Une recherche esthétique offre une succession de tableaux d’une beauté d’interférence. Rien que pour cela, le spectacle vaut le déplacement. Spectacle composé d’une dizaine de tableaux, Haddith interpelle les spectateurs par une mise en scène spéciale faisant appel à tous les sens de l’être humain. Un voyage allégorique avec le disciple du grand poète, philosophe et savant, Omar Khayyam, personnage obsédé par la quête de l’absolu dans un monde conformiste, intolérant et hypocrite. La pièce s’ouvre sur un poème de Khayyam : «La parole est chair La chair est esprit L’esprit est lumière Lumière est sens» Vous êtes donc conviés à soixante-dix minutes de rêve visuel. M.G.H.
Au Madina, une pièce signée Mohamed Driss, directeur du Théâtre national tunisien. Il s’agit d’un poème visuel, nous annoncent les affiches. Haddith ( parles !...) est une série d’actes sans paroles. C’est un ensemble de tableaux vivants, souvent assez beaux, parfois même très beaux. Ils s’enchaînent sans autre nécessité logique que celle de l’itinéraire spirituel et...