Actualités - CHRONOLOGIE
Hommage À ma petite-fille, Nathalie
Par TAGER Maggy, le 04 novembre 2000 à 00h00
Tu as quitté la maison ce matin du 6 novembre belle, radieuse et épanouie, embrassant très fort tes parents comme un adieu prémonitoire. Tu étais fière et pressée d’arriver au collège. Tu venais d’être nommée déléguée de ta classe et tu allais participer ce jour-là à une réunion avec la direction du collège : réunion où tu as tenu la vedette, témoin le film vidéo tourné sur place. Ta joie de vivre était si éclatante que tu aurais pu serrer le monde dans tes bras. Tu es partie ce matin-là et tu n’es plus jamais revenue. Je te revois quelques jours auparavant, au seuil de la porte chez nous, portant fièrement un beau bouquet de fleurs; à côté de toi, ton petit frère Élie qui a grandi maintenant, tu sais ? derrière vous deux, votre maman me disant avec ton sourire lumineux et ta chaleur communicative: «Bonne fête Mamie». Vous étiez beaux ensemble, trop beaux peut-être, car une peur fulgurante que je n’osais m’avouer m’a alors saisie et que j’ai tout de suite vaincue en priant Dieu de vous protéger. Hélas il n’en pas été ainsi. Que Sa Volonté soit faite! Trois ans on passé. Que de douleurs de toutes sortes. Que de souffrance. Que de larmes. Que d’injustice ! Par dignité, nous avons tu notre douleur mais le couteau est toujours dans la plaie. Nathalie tu es dans mon cœur, ma pensée, ma prière, tu vis en moi ma chérie. Mais tu sais, je te retrouverai un jour qui n’est plus très loin, dans un monde de joie, de lumière, de vérité qui ne sera plus la vérité des hommes mais Ta Vérité à toi Seigneur. Ta grand-mère Maggy TAGER
Tu as quitté la maison ce matin du 6 novembre belle, radieuse et épanouie, embrassant très fort tes parents comme un adieu prémonitoire. Tu étais fière et pressée d’arriver au collège. Tu venais d’être nommée déléguée de ta classe et tu allais participer ce jour-là à une réunion avec la direction du collège : réunion où tu as tenu la vedette, témoin le film vidéo tourné sur place. Ta joie de vivre était si éclatante que tu aurais pu serrer le monde dans tes bras. Tu es partie ce matin-là et tu n’es plus jamais revenue. Je te revois quelques jours auparavant, au seuil de la porte chez nous, portant fièrement un beau bouquet de fleurs; à côté de toi, ton petit frère Élie qui a grandi maintenant, tu sais ? derrière vous deux, votre maman me disant avec ton sourire lumineux et ta chaleur communicative:...
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