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Actualités - REPORTAGE

La saison agricole au Akkar a démarré dans l’optimisme Les stocks d’huile d’olive des années précédentes ont été écoulés(photos)

Les pluies abondantes ont donné le coup d’envoi à la récolte des olives au Akkar (Liban-Nord). La saison démarre dans l’optimisme, les cultivateurs ayant écoulé des stocks d’huile d’olive qui se trouvaient dans leurs dépôts depuis deux ans, grâce à l’ouverture de nouveaux marchés et à la baisse des prix qui a eu un impact positif sur les ventes. Les scènes de récolte dans les champs d’oliviers se sont multipliées dans un grand nombre de villages du Akkar, notamment dans les localités renommées pour ce genre de culture : Berqaël, Bqarzala, Bebniyo, Deir Jenine, Baïno, Arqa, Meniara, Cheikh Taba, Halba, Cheikh Mohammed, Qantara, Qobeyat et Andkit. Les surfaces d’oliviers au Akkar sont estimées à près de 6000 hectares, avec une production annuelle d’environ 24000 tonnes d’olives (la production totale du Liban-Nord est de 68000 tonnes). Le processus de récolte est le suivant : les ouvriers cueillent les olives et les séparent de leurs feuilles, avant de les envoyer aux différents pressoirs de la région. Plusieurs genres d’olives sont cultivées au Akkar, notamment celles qu’on appelle les olives de table. Une culture onéreuse Les propriétaires des champs d’oliviers et les agriculteurs indiquent tous que la culture d’olives est longue, délicate et onéreuse. L’olivier lui-même nécessite des soins continus. Viennent ensuite le labour et le travail de la terre, puis l’irrigation en période de sécheresse, la lutte contre les fléaux et l’ajout d’engrais, la cueillette puis le pressage. Toutes ces activités sont devenues très chères, notamment en raison des prix élevés des produits agricoles comme les pesticides et les engrais, ou de la hausse des salaires de la main-d’œuvre. En ce qui concerne l’écoulement des anciens stocks, les agriculteurs en attribuent les raisons aux quantités d’huile invendues qui ont encouragé les commerçants à se les procurer, surtout que de nouveaux marchés arabes, l’irakien notamment, ont ouvert leurs portes à l’huile d’olive libanaise. Le prix de gros des vingt litres d’huile a varié dernièrement entre 50 000 et 70 000 livres libanaises, selon la qualité. Les agriculteurs espèrent tous que les prix de l’huile d’olive vont augmenter cette année, afin qu’ils puissent compenser leurs pertes des années précédentes, surtout si les marchés étrangers restent ouverts à la marchandise libanaise et permettent l’écoulement des stocks excédentaires. M.H.
Les pluies abondantes ont donné le coup d’envoi à la récolte des olives au Akkar (Liban-Nord). La saison démarre dans l’optimisme, les cultivateurs ayant écoulé des stocks d’huile d’olive qui se trouvaient dans leurs dépôts depuis deux ans, grâce à l’ouverture de nouveaux marchés et à la baisse des prix qui a eu un impact positif sur les ventes. Les scènes de récolte dans les champs d’oliviers se sont multipliées dans un grand nombre de villages du Akkar, notamment dans les localités renommées pour ce genre de culture : Berqaël, Bqarzala, Bebniyo, Deir Jenine, Baïno, Arqa, Meniara, Cheikh Taba, Halba, Cheikh Mohammed, Qantara, Qobeyat et Andkit. Les surfaces d’oliviers au Akkar sont estimées à près de 6000 hectares, avec une production annuelle d’environ 24000 tonnes d’olives (la production totale...