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Actualités - REPORTAGE

Mal de dos La responsabilité musculaire(photos)

Le dos, hélas, a bon dos... Des erreurs de maintien aux paresses musculaires, des mauvaises postures aux caprices du temps, insouciance et désinvolture se répercutent négativement sur lui, le rendant responsable des conséquences dont il est la principale victime... L’insuffisance musculaire, en effet, est responsable dans plus de 65% des cas de lombalgies, constituant une des raisons les plus fréquentes en rhumatologie. Tout un ensemble de muscles et de ligaments qui s’attachent aux vertèbres et aux côtes assurent à la colonne vertébrale sa mobilité, sa souplesse et sa solidité. La faiblesse de ces éléments entraîne une fragilisation de la colonne vertébrale se traduisant par des douleurs diverses, source de souffrance et, dans certains cas, d’invalidité. La sédentarité et le stress sont souvent responsables de ces maux qui, sans épargner les hommes, sont très fréquents chez les femmes. Par ailleurs, si le stress et la sédentarité sont causes premières (indirectement) de ce mal, le manque d’activité physique entraîne le relâchement de la sangle abdominale, la grossesse et l’obésité jouent également un rôle important dans l’origine de la douleur. Pour empêcher l’affaiblissement musculaire dorsal et abdominal, des exercices de culture physique simples, quotidiennement, s’avèrent très efficaces. Quand le muscle s’avère coupable Il arrive, toutefois, que le muscle, à la suite d’une contraction involontaire durable, engendre lui-même de la douleur intense, en cas de crise aiguë. C’est le cas du lumbago ou du torticolis, qui illustrent ce qu’on qualifie de «crise aiguë», résultat de surmenage musculaire, d’efforts intenses violents ou répétés, ou encore de quelques mauvaises postures. Dans certains cas, cependant, la crise douloureuse est provoquée par une pathologie musculaire sous-jacente concernant le disque vertébral, l’articulation ou les ligaments. Courants d’air, froid, humidité, brusques changements de température, l’air pulsé des climatiseurs favorisent ce genre de crise. Sans oublier le rôle important que jouent la fatigue, l’anxiété, l’insomnie et le stress. Injections et repos La chaleur constitue une riposte efficace contre la contracture musculaire et la douleur. Une douche ou un bain chauds, l’air du séchoir à cheveux, une bouillotte peuvent tempérer la souffrance. Les myorelaxants sont prescrits généralement dans semblable circonstance. Ils agissent autant sur la contracture musculaire que sur les troubles du sommeil et l’anxiété réactionnelle à la douleur. Dans des cas très douloureux, des injections locales superficielles d’un mélange d’anti-inflammatoire, d’anesthésique local et d’une très faible dose de corticoïde, au niveau des point douloureux, apportent un soulagement appréciable et durable à la fois. Que faut-il penser à propos du repos au lit, conseillé jusqu’à très récemment? Contrairement à l’idée que l’alitement, l’immobilité et la chaleur accélèrent la guérison, la tendance actuelle, même en cas de lombalgie aiguë, consiste dans la reprise progressive des activités quotidiennes normales dès que la douleur devient tolérable, après un repos limité d’un ou deux jours. On considère aujourd’hui, contrairement aux anciennes conceptions, que le repos strict au lit contribue, s’il est prolongé, à une perte musculaire inopportune, induite par l’immobilité. Le café: bienfaits et méfaits du «petit noir» Boisson intimement liée à notre vie quotidienne, le café fait partie de notre quotidien comme de notre culture. Il participe à notre relaxation comme à nos deuils, ravigore, détend console, étend la soif, allège la fatigue... Le «petit noir», toutefois, n’est pas libre de tout méfait. Les inconvénients sont presque aussi nombreux que ses vertus. Parmi ses composants, on découvre le potassium et de précieux minéraux. Mais ses lipides, protéines, acides aminés et hydrates de cartbon, tous présents dans le grain, sont éliminés au cours de la torréfaction. Le composant majeur, comme on le sait, ne serait-ce que par l’appellation, est la caféine. Il s’agit d’un alcaloïde qui donne à la boisson son goût amer. Lorsque le taux de la caféine dans le sang est plus élevé, le système nerveux améliore sa performance. La concentration, la mémorisation, le processus de la réflexion se trouvent améliorés. Le café constitue aussi un stimulant cardiaque. Cela explique les palpitations accélérées que ressentent certains grands buveurs de ce breuvage. Aucune étude, cependant, n’a réussi, jusqu’à présent, à démontrer la corrélation entre l’arythmie (trouble du rythme des battements) cardiaque et le café. Par ailleurs, 4 à 5 petites tasses de café par jour n’entraînent pas généralement semblable trouble. Une autre accusation contre «le petit noir» serait de faire monter la tension artérielle. Or des expériences ont permis de constater que cette stimulation, traduite par une hausse de la tension artérielle, est passagère. L’effet se limite à un ou deux jours. Par la suite, l’organisme s’adapte à la caféine en développant une tolérance envers cette substance. Un excellent «lipolytique» Une vertu peu connue, par contre, de la caféine serait celle de «manger les graisses» grâce à un actif «lipolytique» qu’elle possède intervenant sur les cellules graisseuses, dégradant la mise en réserve des graisses par l’organisme. Le café (non sucré), n’apportant que deux calories par tasse, figure en bonne place dans certains régimes amaigrissants. La caféine possédant un actif lipolytique efficace entre aussi dans la composition de nombreux produits combattant l’accumulation de plaques graisseuses inesthétiques sur certaines parties du corps. L’envers de la médaille À côté de ces appréciables avantages, la consommation abusive de café présente des inconvénients notables. Le plus grave serait l’accoutumance à la caféine entraînant des séquelles semblables en gravité à celles de l’alcool ou du tabac. Un autre inconvénient serait d’empêcher certaines personnes de dormir. À signaler aussi le risque de l’accoutumance au dopant de la caféine. Pour certaines personnes le café, stimulant l’éveil, entraîne des insomnies ou de nombreux réveils spontanés au cours de la nuit, ce qui entrave l’effet réparateur du sommeil. Pour ces sujets vulnérables, le mieux serait d’éviter toute consommation de café à partir du début de l’après-midi ou bien d’opter pour les préparations «décaféinées». La santé à nos pieds... Riche en terminaisons nerveuses, le pied se prête naturellement aux massages. La médecine holistique, qui soigne l’individu dans sa globalité, considère que les organes sont reliés entre eux par des courants d’énergie circulant à travers dix zones s’étendant du sommet du crâne aux orteils. Pour les réflexologues, tous les organes du corps sont représentés sur les pieds par des zones, ou des points, dits: points réflexes. En les pressant et en les massant, on peut rétablir les flux énergétiques à l’origine des troubles. Sans attendre des miracles de ces manipulations, on ne peut nier que souvent elles s’avèrent bénéfiques. Surtout dans le cas de fatigue ou de stress. La faute à la station debout Un spécialiste français, Alain Lavoigne, est à l’origine d’un traitement permettant de soigner des maladies articulaires et des os grâce à des prothèses plantaires. «À l’origine, explique ce spécialiste, l’homme est né pour être un quadrupède. La position verticale fait que ses articulations portantes (colonne vertébrale, hanche, genou, pied) se trouvent exposées à l’action de la pesanteur. Certaines articulations étant plus sollicitées que d’autres, la dégradation à la longue entraîne une cohorte de maux et de douleurs dûs à l’usure du genou, de la hanche, des vertèbres lombaires... PsychiatrIe Déceler et reconnaître une dépression Même si la dépression est un cas relativement fréquent, il ne faut pas penser que le dépressif adopte une attitude qui le signale vite aux profanes. Il n’est pas toujours quelqu’un qui reste seul à pleurer dans son coin, toute la journée... Un état dépressif peut très bien se cacher derrière une insomnie, une fatigue persistante, des douleurs lombaires, des troubles gastriques, de la perte de l’appétit (anorexie) ou de la boulimie, ou encore de l’alcoolisme. Au moindre soupçon de tentative de suicide, il faut absolument en parler au médecin traitant. 80% des déprimés ayant passé à l’acte avaient tenté d’avertir (en vain) leur entourage de leur intention d’en finir. Lucite, ou la revanche du soleil Le soleil est un seigneur généreux qu’il faut toutefois savoir aimer avec mesure. Ses ardeurs brûlent, carbonisent même ceux qui oublient la morsure de ses rayons. Toutes les personnes à phototype 1 à 111, en d’autres termes les blonds, les roux et les châtains clairs, sont des victimes potentielles d’une inflammation cutanée en réaction aux UVB et aux infrarouges du rayonnement solaire. Le mal se caractérise par une inflammation entraînant des rougeurs, un malaise général et, dans certains cas, des douleurs ou de la fièvre. Le coup de soleil ne doit pas être traité avec désinvolture. Il s’agit d’une réelle brûlure superficielle devant absolument être traitée comme telle. Lucite, une allergie au nom poétique La lucite estivale n’est autre qu’une photodermatose qui touche par prédilection les femmes entre 25 et 35 ans. Elle est en général considérée comme une réaction (intolérance) solaire, se manifestant le second ou le troisième jour d’exposition solaire, sous forme de minuscules boutons rouges, logés surtout sur le décolleté, les avant-bras, les mains, entraînant d’intenses démangeaisons. Ce sont les radicaux libres activés par les UVA qui l’induisent sans aucune raison scientifique décelable. Seuls les compléments alimentaires à base de bêta-carotène de synthèse tempèrent les réactions cutanées de cette curieuse pathologie. En cure préventive, avant toute exposition solaire, l’huile de palme rouge offre une protection maximale. Les sujets victimes de lucite estivale devraient demander conseil à leur médecin traitant avant toute exposition en vue d’une préparation de la peau et de l’organisme, en général adéquate. Des cures à prendre ou à suivre deux à trois semaines avant la saison estivale offrent une protection indéniable. Tout traitement préventif contre cette curieuse pathologie doit commencer quinze jours avant toute exposition et se poursuivre un mois après la fin des expositions.
Le dos, hélas, a bon dos... Des erreurs de maintien aux paresses musculaires, des mauvaises postures aux caprices du temps, insouciance et désinvolture se répercutent négativement sur lui, le rendant responsable des conséquences dont il est la principale victime... L’insuffisance musculaire, en effet, est responsable dans plus de 65% des cas de lombalgies, constituant une des raisons les plus fréquentes en rhumatologie. Tout un ensemble de muscles et de ligaments qui s’attachent aux vertèbres et aux côtes assurent à la colonne vertébrale sa mobilité, sa souplesse et sa solidité. La faiblesse de ces éléments entraîne une fragilisation de la colonne vertébrale se traduisant par des douleurs diverses, source de souffrance et, dans certains cas, d’invalidité. La sédentarité et le stress sont souvent responsables de...