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Actualités - REPORTAGE

Les films à la télé Une question de goût!(PHOTOS)

Il y en a, et pour tous les goûts. Une comédie noire: «Grosse Point Blank» ravira les amateurs du genre. Cynisme et violence sont au rendez-vous. Intrigue policière? Il y a d’abord «A Perfect Crime» qui vous prouvera que le crime parfait n’existe pas jusqu’à preuve du contraire. Le crime est sous-jacent dans «Bad Day at Black Rock», mais là, les intentions sont davantages politiques. Et «Before and After» est surtout l’occasion de montrer les conséquences d’un meurtre (supposé!) sur une famille unie. Si vous voulez rire, «Le dîner de cons» se propose d’atteindre ce but-là. Enfin, côté émotion, vous serez pleinement servis avec «Angie» et «The Human Comedy». Comédie noire: ainsi se présente Grosse Point Blank de George Armitage. John Cusak incarne un tueur à gages qui combine plaisir et business lorsqu’il est amené à assister à la réunion des anciens de l’université où il fit ses études. Dix ans se sont écoulés depuis, et si le tueur est tout à la joie de retrouver ses copains, qui se demandent ce qu’il est devenu entre-temps, il est également là pour exécuter un contrat... Ce qui débute comme une comédie se termine dans un bain de sang, et John Cusak qui co-produit et écrivit le scénario de ce film tire parfaitement son épingle du jeu. Le dialogue est incisif et les situations intelligemment dosées. C’est dommage que la fin vous laisse un goût d’amertume. Minnie Driver est la jeune fille que le tueur laissa tomber dans le passé. Alan Arkin et Dan Akroyd apportent leur talent à l’entreprise. Diffusion dimanche à 01h00 sur Future TV Avec A Perfect Crime, Andrew Davis reprend une formule de Hitchcock pour la mettre au goût du jour. Ayant appris que sa riche moitié le trompait, un requin de la finance décide d’éliminer l’infidèle sans perdre un sou. L’atelier du peintre David Shaw abrite de brûlantes amours clandestines: sa maîtresse, Emily, est mariée à Steven Taylor, un businessman de haut vol qui voit en cette perle du gratin new-yorkais, racée et fortunée, son meilleur investissement. Un soir, dans un cocktail, Steven rencontre David et, sous prétexte de découvrir son œuvre, il s’invite chez lui. Très vite, il déclare tout savoir de la trahison d’Emily et propose à David un ignoble marché... Revue par le réalisateur du Fugitif, la pièce de Frederick Knott (qui inspira à Hitchcock Le crime était presque parfait) devient un divertissement chic, dans lequel Michael Douglas, cru Wall Street, est un fourbe idéal et Gwyneth Paltrow une craquante porcelaine de Saxe qui aime la castagne. Diffusion lundi à 20h30 sur LBCI Bad Day at Black Rock de John Sturges est un film qui mérite que vous vous y attardiez. Black Rock, une bourgade américaine perdue en plein désert. L’arrivée d’un étranger, John Mac Ready, provoque une curiosité teintée d’inquiétude... L’homme est venu à Black Rock pour y rencontrer un Japonais. Il découvre vite que ce Japonais est mort et qu’un mystère plane sur cette mort. Quel a été le rôle de Reno Smith, qui tient la bourgade sous sa coupe? Mac Ready tente d’envoyer un télégramme, mais celui-ci est remis à Reno Smith au lieu d’être expédié. Mac Ready sent que la haine des hommes de Smith augmente et que ses jours sont maintenant en danger... Tourné au moment où Hollywood vivait encore sous l’emprise de la «chasse aux sorcières», ce film est un puissant réquisitoire contre la lâcheté collective. Black Rock semble pourtant, a priori, une petite ville accueillante, avec ses braves habitants, son vieux médecin, son sympathique shérif et sa jeune garagiste, mais, derrière cette apparence, chacun est, en fait, sinon coupable, du moins complice. Par haine, par racisme ou tout simplement par peur, les habitants de Black Rock sont collectivement responsables d’un meurtre et, pour cette communauté soudée par le crime, Mac Ready, l’étranger, devient le gêneur, l’homme qu’il faut éliminer pour que l’on continue, comme par le passé, à vivre tranquillement. Technicien habile, John Sturges place ses personnages comme les pions d’un échiquier, utilisant au maximum les possibilités du Cinémascope – mais qu’en restera-t-il sur le petit écran? – et Spencer Tracy est le héros tragique d’un combat qui semble perdu d’avance. La force du film provient avant tout de la volonté que manifeste Mac Ready d’aller jusqu’au bout. Privé d’un bras, il se défend avec l’énergie désespérée d’un homme condamné. Il faut revoir ce très beau film, dont la leçon mérite d’être méditée. Diffusion lundi à minuit sur LBCI À l’origine, une pièce de théâtre, à l’arrivée un film. Succès dans les deux cas. Ainsi se présente Le dîner de cons de Francis Veber. À chacun ses hobbies... Pierre et ses copains organisent des dîners de cons. Le jeu consiste à se réunir entre amis, accompagné d’un abruti de fort calibre. Le gagnant est celui qui est venu avec le con le plus authentique. Quand débute le film, Pierre vient de ferrer une grosse prise: François Pignon, qui a confectionné une tour Eiffel miniature avec 246322 allumettes. Mais les plus cons ne sont pas ceux que l’on croit, surtout quand l’élégance suprême est celle du cœur... Les Français, eux, ont fait fête à cette brillante comédie, acclamée dans les salles par près de 10 millions de spectateurs. Francis Veber, le réalisateur (La Chèvre, Les Compères, Le Placard), était le mieux placé pour adapter la pièce à succès, dont le film est tiré, puisqu’il en est l’auteur. Longtemps grand scénariste, avant de passer à la mise en scène, son truc infaillible consiste à opposer deux types aussi différents que possible avant de les amener à joindre leurs forces contre l’adversité. La subtilité n’est pas toujours au rendez-vous, mais quelle efficacité dans la construction, quel sens du dialogue! Jacques Villeret, qui reprend le rôle qu’il tenait dans la pièce (alors que Thierry Lhermitte remplace Claude Brasseur), est vraiment à son aise dans la peau d’un con d’anthologie. Plusieurs mois sur les planches lui ont permis de peaufiner le personnage, tel un artisan consciencieux. Diffusion mardi à 21h30 sur MTV C’est un beau portrait de femme que brosse Martha Coolidge dans Angie. Angie vit depuis toujours dans un quartier italo-américain de Brooklyn, mais elle n’a qu’une ambition, en sortir et être indépendante. Pourtant, son avenir semble tout tracé: elle est enceinte et vient de se fiancer avec son compagnon, Vinnie, un plombier gentil et un peu balourd. C’est alors qu’elle rencontre Noël, un riche avocat. Il est beau, cultivé, mais marié. Voyant en lui un moyen de sortir de son milieu et de la routine, Angie devient sa maîtresse et quitte Vinnie. Elle réalise un peu tard qu’elle a pris une mauvaise décision, car les déceptions commencent avec la naissance du bébé. Geena Davis met beaucoup de conviction dans ce portrait de femme en quête de bonheur. Cocasse, pathétique et toujours juste, un film attachant malgré quelques maladresses. Diffusion mercredi à 01h00 sur Future TV Before and After du Français (établi depuis aux USA) Barbet Schroeder ressemblerait presque à l’histoire d’un fait divers. Le metteur en scène, venu de l’école du documentaire, l’a ainsi voulu: intense et véridique. Carolyn Ryan, pédiatre, et son mari Ben, sculpteur, mènent avec leurs deux enfants, Jacob et Judith, une existence sans histoire dans une petite ville du Massachusetts. Jusqu’au jour où Jacob, 16 ans, s’enfuit après le meurtre de sa petite amie. Peu après, Ben découvre des preuves accablantes dans la voiture de son fils, mais réussit à les faire disparaître avant l’arrivée de la police. L’idée que le garçon pourrait être un assassin plonge dès lors ses parents et sa sœur dans la peur et la confusion. L’autopsie d’une famille dans le désarroi, rigoureusement pratiquée par Barbet Schroeder dans un drame de mœurs qui bénéficie en outre des interprétations parfaitement sobres de Meryl Streep et Liam Neeson. Diffusion jeudi à minuit sur Future TV Réalisé en pleine guerre par Clarence Brown, The Human Comedy était un film de circonstance. C’était, dit-on, le film préféré de M. Mayer et il fut accueilli avec émerveillement par la critique, bien que par ci par là on releva le côté ultrasentimental de l’adaptation par Howard Estabrook du roman de William Saroyan. Le film valut à ce dernier l’Oscar du meilleur scénario. L’action de ce film se déroule dans une petite ville américaine où une famille subit les contraintes de la guerre. Alors que les hommes sont au front, les femmes et les enfants continuent de vivre leur petit train-train quotidien. Fay Bainter incarne la mère de cette famille modèle dont les enfants sont le jeune Jackie Jenkins, dont les taches de rousseur faisaient merveille, Donna Reed, Dorothy Morris et Marsha Hunt, les trois sœurs, et Mickey Rooney, le frère cadet. C’est indéniablement ce dernier qui tire la couverture à soi, et son interprétation est mémorable. On apercevra au détour d’une scène Robert Mitchum à ses débuts. Diffusion vendredi à minuit sur LBCI DOCUMENTS Spécial 11 septembre Plus de 3000 vies brisées, la ville de New York défigurée, la planète sous le choc: le 11 septembre 2001 fut le jour maudit où l’Amérique vacilla. Retour sur un cauchemar. Le ciel était bleu vif et limpide ce matin-là. Rien ne laissait présager l’horreur qui allait suivre. À 8h45, lorsque le Boeing 767 de la compagnie American Airlines percute de plein fouet le haut de la première des tours jumelles du World Trade Center, les New-Yorkais regardent vers le ciel, incrédules. Déjà des volutes de fumées s’échappent du sommet. L’impact a été d’une violence inouïe. D’un bout à l’autre de la planète, les télévisions du monde entier s’allument pour voir en direct flamber l’un des symboles de puissance et de richesse de l’Amérique. Hurlements, cris d’angoisse, bousculades Dix-huit minutes précisément après le premier choc, un deuxième Boeing s’avance très tranquillement vers la seconde tour. Explosion géante, boule de feu, fumées blanches et noires... L’Amérique est épouvantée. Déjà des vidéastes amateurs filment l’inimaginable: là-haut, des gens agitent des morceaux de tissus par les fenêtres en flammes pour qu’on vienne les secourir. Des hommes, des femmes désespérés se jettent dans le vide pour échapper au brasier. Mais il n’y a rien à faire. Dans les rues, c’est la panique. Hurlements, cris d’angoisse, bousculades. Tous les policiers, les pompiers de la ville sont réquisitionnés. Il faut aller vite. Méthodiques, les hommes du feu se précipitent dans l’antre pour tenter de sauver des vies. Au même moment, le président américain George W. Bush apparaît sur les écrans. Il parle de «tragédie nationale», «d’apparentes attaques terroristes» contre le pays. Il a à peine le temps de finir que sur le terrain, tout bascule à nouveau. À Washington, une explosion ravage un pan énorme d’une aile du Pentagone. Il s’agit également d’un avion transformé en bombe volante qui a été détourné et s’est abattu sur le centre névralgique du pouvoir. La Maison-Blanche est évacuée, le Pentagone et le Congrès aussi. La chaîne de télévision CNN résume cette tragédie sans précédent: «L’Amérique attaquée». Entre-temps, à New York, la première tour s’effondre sur elle-même – la température aurait atteint les 2000°C –, comme un château de cartes, emprisonnant à jamais sauveteurs et travailleurs. Il est 10h05. «Oh My God!», répètent, hébétés, les passants qui ne comprennent rien de ce qui leur arrive. Un immense nuage de poussière dévore la ville. C’est l’enfer. La nuit en plein jour. On ne respire plus. On se réfugie dans un magasin, on s’arrache un masque pour reprendre son souffle. Mais surtout, sur les conseils du maire Rudolph Giuliani, on court... vers le nord. New York panse ses plaies Car il faut quitter «Ground Zero», fuir. D’autant que l’autre «twin» s’écrase à son tour dans un vacarme assourdissant. Plus tard, on évaluera à plus d’un million de tonnes les amas d’acier, de béton et de gravats qui jonchent alors le site. À l’extérieur, tous les vols vers les États-Unis sont abandonnés et tous les vols intérieurs sont suspendus. On apprendra un peu plus tard qu’un quatrième Boeing s’est écrasé en Pennsylvanie. Mais on ne saura jamais s’il était destiné à la Maison-Blanche ou au Capitole... New York panse ses plaies et l’Amérique pleure ses morts après la plus grande attaque qu’ait jamais connue le pays. Le bilan fera état de 3047 morts. Un an après, le monde entier évoque leur mémoire. (Télé-Star) Diffusion mercredi à 20h30 sur MTV variétés «La Chanson n° 1». Divertissement présenté par Daniela Lumbroso. «Spécial hits des années 80» réalisé par Jérôme Revon. Confidences pour confidences, Ouragan, Africa, Voyage, voyage... autant de tubes inoubliables qui évoquent pour tous de nombreux souvenirs. Ce premier volet de «La Chanson n°1», orchestré, en direct, par Daniela Lumbroso, nous plonge dans l’ambiance musicale des années quatre-vingt. Quinze titres, sélectionnés par les téléspectateurs, seront interprétés ce soir, par leur auteur d’origine ou un autre artiste. Tout au long de l’émission, chacun pourra voter pour sa chanson préférée. Mais aussi essayer de trouver le bon classement final. Daniela Lumbroso et ses invités feront gagner, par tirage au sort, de nombreux voyages aux téléspectaeurs qui auront participé. Les chansons, classées par ordre alphabétique, sont précédées d’un code à deux chiffres pour faciliter le vote téléphonique: 01 Africa; 02 Besoin de rien, envie de toi; 03 C’est la ouate; 04 Chacun fait c’qui lui plaît; 05 Confidences pour confidences; 06 Coup de folie; 07 Ève lève-toi; 08 Il est libre Max; 09 Le Jerk; 10 Les Bêtises; 11 Macumba; 12 Nuit de folie; 13 Ouragan; 14 Une autre histoire; 15 Voyage, voyage. Diffusion mardi à 22h30 sur MTV
Il y en a, et pour tous les goûts. Une comédie noire: «Grosse Point Blank» ravira les amateurs du genre. Cynisme et violence sont au rendez-vous. Intrigue policière? Il y a d’abord «A Perfect Crime» qui vous prouvera que le crime parfait n’existe pas jusqu’à preuve du contraire. Le crime est sous-jacent dans «Bad Day at Black Rock», mais là, les intentions sont davantages politiques. Et «Before and After» est surtout l’occasion de montrer les conséquences d’un meurtre (supposé!) sur une famille unie. Si vous voulez rire, «Le dîner de cons» se propose d’atteindre ce but-là. Enfin, côté émotion, vous serez pleinement servis avec «Angie» et «The Human Comedy». Comédie noire: ainsi se présente Grosse Point Blank de George Armitage. John Cusak incarne un tueur à gages qui combine plaisir et business...