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Actualités - CHRONOLOGIE

IRAN Ouverture de l’économie aux investissements étrangers

Les investissements étrangers pourront désormais représenter 25 % des investissements de chaque secteur économique en Iran, selon une décision du Conseil de discernement, la plus haute instance d’arbitrage du régime islamique, rapportée par l’agence Irna. Ces investissements étrangers « ne doivent pas dépasser les 35 % dans chaque branche de l’un de ces secteurs » et « il revient au gouvernement de désigner les branches » en question, précise le Conseil, présidé par l’ancien président Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani. Cette décision avalise définitivement la possibilité pour les sociétés étrangères d’investir dans les sociétés privées et d’État en Iran, ce qui était jusqu’ici pratiquement impossible. Elle pourait concerner par exemple les secteurs automobile et pétrolier, où les compagnies étrangères, notamment européennes, sont très actives, mais sans pouvoir jusqu’ici investir directement. En prenant cette mesure, le Conseil de discernement accepte un article d’un projet de loi sur les investissements étrangers, en gestation depuis près de deux ans, et plusieurs fois voté par le Parlement réformateur, mais refusé systématiquement par le Conseil de surveillance de la Constitution, instance conservatrice. Le Conseil de discernement arbitre de façon définitive en cas de litige entre le Parlement et le Conseil de surveillance. Ce Conseil prendra des décisions la semaine prochaine sur d’autres points de la loi, notamment le rapatriement des investissements et des bénéfices. Vendredi, le président iranien Mohammad Khatami a défendu les investissements étrangers et les privatisations, deux moyens susceptibles selon lui d’éliminer « la misère et la dépendance » de l’Iran. Le plan quinquennal iranien pour 2000-2005 prévoit une accélération des privatisations et des investissements étrangers.
Les investissements étrangers pourront désormais représenter 25 % des investissements de chaque secteur économique en Iran, selon une décision du Conseil de discernement, la plus haute instance d’arbitrage du régime islamique, rapportée par l’agence Irna. Ces investissements étrangers « ne doivent pas dépasser les 35 % dans chaque branche de l’un de ces secteurs » et « il...