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Actualités - REPORTAGE

Traitements efficaces Faire pousser les petits Poucets(PHOTO)

Des siècles durant, la petite taille représentait un lourd handicap dans la vie sociale et professionnelle, dont les séquelles sur le psychisme du sujet n’étaient pas moins pénibles que celles d’une «vraie» infirmité. Moqueries, railleries, allusions et persiflage finissaient par marquer au fer rouge le malheureux petit Poucet. Bon nombre de ces déficitaires en centimètres développaient des aptitudes qui les aidaient à s’imposer dans une société où tout est prévu pour les grands et les forts. D’autres traînaient comme une tare leur déficience en hauteur, profondément marqués par cet inexplicable caprice de la nature. Aujourd’hui, même si les lutins ne deviennent pas champions de volley-ball, la science les aide à gagner quelques précieux centimètres supplémentaires. De quoi consoler les parents angoissés face à la courbe de croissance de leur petit. Les pédiatres connaissent par expérience la panique des parents face à un enfant dont la taille stagne. Ils ont beau rassurer les familles mais eux-mêmes reconnaissent que quelques centimètres de moins pèsent parfois très lourds dans la vie, qu’elle soit scolaire ou sociale... Or à présent les moyens à faire pousser existent et ils sont d’autant plus efficaces qu’ils commencent tôt... La courbe de croissance permet au médecin de vérifier si effectivement il existe une anomalie dans la progression et prendre les mesures qui s’imposent. Si l’écart entre la taille de l’enfant et la norme est important, des investigations complémentaires peuvent révéler la cause. Examens de laboratoire (sang) et radiographies informent avec précision le stade de la croissance (l’«âge osseux») qui peut parfois ne pas coïncider avec l’âge réel. Une radio de la main gauche, région du corps très évolutive au cours de l’enfance, apporte des renseignements précieux à ce propos. Car la maturation osseuse est très évolutive et bien visible sur certaines parties du squelette de l’enfant. L’hérédité est souvent la cause de petite taille. Des enquêtes entreprises dans certains pays ont démontré que les personnes de petite taille choisissent en se mariant des partenaires du même calibre, ce qui se reflète forcément sur la progéniture. Maladies et troubles de croissance Certaines affections peuvent entraîner des perturbations pathologiques de la croissance. C’est le cas pour le syndrome de Turner, une anomalie chromosomique qui ne touche que les filles. Ou bien le nanisme d’origine génétique. Le développement par ailleurs de l’enfant au cours de sa croissance peut être affecté par certaines maladies, telle la maladie de Crohn («maladie cœliaque»), qui entraîne une sérieuse perturbation dans l’absorption des aliments et, par conséquence, un grave retentissement sur la croissance du sujet. Les carences alimentaires pathologiques provoquent le même effet, d’où la fréquence de taille réduite chez les victimes de l’anorexie mentale... Il en est de même pour certains cas d’insuffisance rénale, ayant un retentissement sur la croissance, ou encore des conséquences de séances répétées de radiothérapie ou de certains traitements à base de cortisone. Les enfants, enfin, qui présentent une puberté précoce (8 à 10 ans chez les filles, 9 à 11 ans chez les garçons) risquent d’avoir un arrêt de croissance prématuré. Mise en route d’un traitement précoce Le traitement à base d’hormone de croissance ne s’adresse qu’aux enfants qui accusent une sécrétion insuffisante de cette hormone. Seules les petites filles atteintes du syndrome de Turner et les enfants victimes de certaines maladies chroniques peuvent en bénéficier. De nos jours, à la suite du scandale de la thérapie à base d’extraits hypophysaires provenant de cadavres, ayant entraîné des cas de maladie de Creutzfeldt Jacob, on utilise exclusivement l’hormone synthétique. Ce qui met à l’abri de tout risque. Et cela depuis plus de douze ans déjà. Ces traitements, toutefois, sont longs et onéreux. Ils ne peuvent donc être prescrits que dans des cas bien précis. Commencé très tôt, le traitement à base de cette hormone est poursuivi jusqu’à l’adolescence. Le critère d’arrêt est l’obtention d’une taille de 1,60 m chez les filles et de 1,70 m chez les garçons. Même lorsque les sujets n’atteignent pas cette taille, les progrès sont en règle générale très sensibles. À noter toutefois, que la taille doit être évaluer dans le contexte de chaque pays et de chaque famille. Un enfant trop petit pour un groupe humain donné peut être normal ou même grand de taille pour un autre. Un individu de 1,70 m de taille peut être jugé petit chez les Scandinaves ou au Canada et très grand en Chine ou ailleurs. La fonction du rêve Les rêves, pour s’exprimer, utilisent des symboles, mais ces images, selon le psychiatre Carl Gustav Jung, peuvent être décodées car les symboles sont communs à tous les hommes. Indépendamment de leur culture ou de leur origine. Il ne faut pas toutefois les prendre au pied de la lettre. Rêver d’une mort ne signifie pas l’annonce d’un décès. Quant aux multiples personnages qui peuplent nos songes ils ne sont, la plupart des fois, que des facettes de notre propre personnalité. La fonction du rêve Libéré de la pensée rationnelle, le rêve dévoile nos fantasmes inconscients. Il aide aussi à «digérer» des expériences émotionnelles qui nous assaillent tout au long de la journée... Mais il ne se livre qu’en métaphores et allégories. Le décryptage n’est pas facile. Sa symbolique mélange passé et présent, mobilise frustrations et images récentes. Selon Hanna Segal, l’une des figures dominantes de la psychanalyse contemporaine, l’objectif fondamental du rêve est la résolution des conflits. Lorsque l’objectif réussit cette tâche, il permet de développer certains aspects de la personnalité. Même les plus angoissants des rêves aident à progresser. En les racontant, ils allègent la peur. D’ailleurs, le fait de rêver de certaines situations n’est-il pas la preuve qu’elles ont été dépassées? Ils ne surgissent que parce que désormais le rêveur est en mesure de tolérer leurs aspects alarmants. Ils permettent d’avancer, passer à autre chose. Bref le rêve, en tenant compte des expériences du passé, s’efforce de trouver la solution de nos problèmes actuels... Quand marcher fait maigrir Même pour une simple promenade, il ne faut pas imposer d’effort à des muscles non réchauffés, surtout s’il s’agit de personnes peu entraînées physiquement. Quelques étirements préalables permettent de se mettre en condition et d’éviter crampes et douleurs par la suite. À répéter en fin de promenade pour éviter les courbatures. Qui veut aller loin ménage sa monture, conseille avec raison la sagesse populaire. Tête haute, alors, et dos droit, afin de détendre le haut du corps et d’allonger la foulée. Mais avant tout soigner ses pieds. Marcher c’est déplacer continuellement son centre de gravité vers l’avant. Inutile, alors, de regarder le sol sans lever les yeux. Car ainsi on avance voûté ! Si par malheur une ampoule aux pieds vient tempérer l’ardeur de la marche, quelques pansements emportés par précaution dans son sac résoudront vite le problème. Mieux vaut toutefois porter des chaussures adaptées à ses projets et habituées à ses pieds (doublées et conçues pour parer aux frottements). Quand on marche, on se déshydrate sans le sentir, surtout s’il ne fait pas très chaud ! Boire donc avant, pendant et après l’effort, c’est important car ça aide l’organisme à récupérer vite et efficacement... Marcher fait-il perdre du poids ? Oui, à condition de marcher longtemps et à son rythme. L’organisme grignote alors ses réserves en graisse. Si on dépasse 40 minutes consécutives de marche, l’espoir de la perte de poids est fondé. Ne pas oublier de faire des pauses de dix minutes après une heure de marche. Courbatures : le bain qui guérit le mal Après une longue séance de sport, une journée accablante, une mauvaise position, on se sent éreinté et très souvent victime de courbatures. Pour améliorer tous ces effets négatifs de toute tension nerveuse et musculaire, rien de mieux qu’un bain à l’aspirine... Une fois la baignoire remplie d’eau chaude mais sans excès, verser deux poignées de gros sel et cinq comprimés d’aspirine effervescents. L’osmose du sel et de l’aspirine, en pénétrant par les pores, soulagera immédiatement les courbatures en accélérant la vasodilatation. Tout le monde connaît les effets relaxants du bain, mais associé à l’aspirine, le gros sel et la douce chaleur de l’eau il gomme en moins de dix minutes les résultats de la tension musculaire associés à la fatigue. Pontage sous cœlioscopie Réservée aux personnes ne devant subir qu’un seul pontage, «la chirurgie sans ouverture» (sous cœlioscopie) est une technique appelée à connaître une grande diffusion dans un avenir très proche. Pour que le cœur fonctionne, l’oxygène apporté par le sang est un élément vital. Véhiculé par les artères coronaires en permanence, il constitue «le carburant de la vie». Mais si l’une de ces artères-canaux est rétrécie, le cœur manifeste sa souffrance par des douleurs thoraciques qui définissent l’angine de poitrine, une pathologie qui relève de la cardiologie. Si une artère s’obstrue, le flux sanguin est interrompu. Les cellules musculaires irriguées par cette portion d’artère se nécrosent (meurent) : c’est l’infarctus. Une des solutions permettant au sang d’irriguer normalement la région desservie est de ménager au sang un nouvel itinéraire, libre de tout obstacle. C’est là le principe du pontage coronaire. Il constitue, en fait, une dérivation, un pont, entre l’aorte et la partie valide de l’artère coronaire, située en aval du rétrécissement ou de l’occlusion. La partie malade est ainsi mise hors circuit ou court-circuitée. La dérivation se fait, en principe, à l’aide d’un greffon prélevé sur une des veines des jambes, la veine saphène. Mais depuis un certain temps, les spécialistes préfèrent les greffons provenant d’une artère du thorax, dite artère mammaire, ou de l’avant-bras, l’artère radiale. Les greffons mammaires présentent l’avantage d’une durée de vie supérieure et d’un calibre quasi identique à celui des artères coronaires. Le pontage proprement dit est la suture du greffon sur l’aorte et l’artère coronaire, une intervention dont la durée est approximativement d’une heure. Mais pour arriver là, il faut auparavant ouvrir le sternum (sternotomie), établir une circulation extra-corporelle et, par la suite, la remise en route de la circulation normale. C’est une intervention qui totalise approximativement quatre heures de durée et une hospitalisation de quinze jours. Mais une fois rétabli, l’opéré peut reprendre une vie tout à fait normale. On n’arrête plus le cœur L’utilisation récemment des greffons mammaires constitue une intéressante avancée, mais le pontage «à cœur battant» représente une innovation révolutionnaire. Procéder à une chirurgie aussi précise que la suture de deux artères sur un cœur qui continue à battre relève du miracle ou de la prestidigitation. Même si on sait que cet organe «centre de la vie» est mis au repos et refroidi à 23-24°C pendant qu’une circulation extracorporelle remplace sa fonction. Cette circulation de rechange n’a pas les mêmes qualités que la naturelle et peut parfois être plus ou moins mal supportée. Dans pareil cas, la technique du pontage «à cœur battant» — où seule la zone où intervient le chirurgien est immobilisée avec un appareil spécial, l’«octopus», le reste de l’appareil cardiaque fonctionnant normalement — est une alternative de choix. La chirurgie des coronaires sans ouverture du sternum est une avancée chirurgicale récente. Une petite incision, entre deux côtes, permet d’introduire un tube muni d’une caméra et d’une batterie d’instruments miniaturisés (cœlioscope). L’instrument prélève l’artère mammaire et la «ponte» au niveau du cœur...
Des siècles durant, la petite taille représentait un lourd handicap dans la vie sociale et professionnelle, dont les séquelles sur le psychisme du sujet n’étaient pas moins pénibles que celles d’une «vraie» infirmité. Moqueries, railleries, allusions et persiflage finissaient par marquer au fer rouge le malheureux petit Poucet. Bon nombre de ces déficitaires en centimètres développaient des aptitudes qui les aidaient à s’imposer dans une société où tout est prévu pour les grands et les forts. D’autres traînaient comme une tare leur déficience en hauteur, profondément marqués par cet inexplicable caprice de la nature. Aujourd’hui, même si les lutins ne deviennent pas champions de volley-ball, la science les aide à gagner quelques précieux centimètres supplémentaires. De quoi consoler les parents...