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Actualités - REPORTAGE

SANTE - Pédiatrie Mesurer l’intensité de la douleur chez l’enfant (PHOTO)

Il n’y a rien de plus révoltant et quasi insupportable qu’un enfant qui a mal. Malheureusement, même l’enfance n’est pas épargnée de certains maux très éprouvants sur le plan de la souffrance et de la douleur. Or, comme on ne peut mesurer la tristesse ou la joie, le chagrin ou l’émotion, on ne peut le faire pour la douleur. Elle est toujours subjective et ne peut être appréciée qu’à travers ce qu’exprime le sujet qui la ressent... Un système d’évaluation est mis en place dans le but de recueillir l’expression de ce mal même s’il n’est pas senti par tous de la même manière. Son but est de recueillir l’expression de cette douleur en la déformant le moins possible. Elle limite la subjectivité de l’observateur, puisque ce n’est pas son avis qui est utilisé mais l’observation qu’il a faite. Avant six ans, c’est le comportement de l’enfant qui est observé. Il est encore trop jeune pour qu’on évalue sa souffrance. On note sur un questionnaire ses pleurs, son expression verbale de la douleur, l’expression de son visage, ses gestes, l’efficacité de ses manœuvres de consolation. Les résultats, cependant, sont souvent imparfaits. Après six ans, l’enfant peut dire où il a mal et comment («ça brûle, ça pique, ça tourne» , etc.). Dans certains pays, on utilise une méthode appelée «autoévaluation par échelle visuelle analogue». L’enfant situe sa douleur entre les extrémités d’une ligne de 10 cm. Un des côtés de cette ligne représente l’absence de douleur, l’autre le maximum, c’est-à-dire la plus forte douleur qu’on puisse imaginer. L’enfant choisit le point qui correspond pour lui au degré de son mal. Il peut aussi désigner sur un schéma les points douloureux de son corps.
Il n’y a rien de plus révoltant et quasi insupportable qu’un enfant qui a mal. Malheureusement, même l’enfance n’est pas épargnée de certains maux très éprouvants sur le plan de la souffrance et de la douleur. Or, comme on ne peut mesurer la tristesse ou la joie, le chagrin ou l’émotion, on ne peut le faire pour la douleur. Elle est toujours subjective et ne peut être...