Actualités - REPORTAGE
Embonpoint Le rôle des horloges biologiques(PHOTO)
Par GEBEYLI Claire, le 16 avril 2002 à 00h00
La chronobiologie, branche de la médecine axée sur l’influence du temps et de l’environnement sur la santé, confirme que l’appétit varie selon les saisons. Deux substances produites par le cerveau, la sérotonine et la dopamine, interviennent dans le contrôle de la satiété. L’envie de manger sucré, éprouvée fréquemment en automne, provient d’une réduction de la sécrétion de sérotonine survenant à cette période de l’année. Les sucres se transforment en graisses constituant des «réserves» avant le froid de l’hiver. À l’inverse, la dopamine, qui est produite en grande quantité en février-mars, favorise l’élimination des graisses, d’où une perte de poids au début de l’été. Prise de poids au printemps D’après les endocrinologues, on grossit davantage ou plus facilement aux changements de saison. Notamment à l’automne et au printemps. À ce moment-là, on observe souvent une déprime saisonnière au cours de laquelle on mange plus tout en restant chez soi. Chez les femmes, la période qui précède les règles est également pourvoyeuse de 2 à 3 kilos durant quelques jours. D’où le conseil de manger moins salé ces jours-là, car le sel favorisant la rétention d’eau et sabote la ligne... La reprise du poids post-régime Pour éviter de tomber dans le piège de la reprise des kilos perdus, il faut s’autoriser, de temps en temps, de vrais écarts pour habituer le corps à dépenser régulièrement de l’énergie. Reprendre aussitôt après une alimentation normale sans trop de restrictions. Les plus rigoureux «des amigri(e)s» hélas sont condamné(e)s à regrossir, car trop de rigueur conduit, au moindre écart, à reprendre quelques grammes et bien vite quelques kilos... Une question d’activité Bien plus qu’une question d’alimentation, le poids est un problème (ou une conséquence) de cette dernière. Si les muscles bougent (marche, jardinage, tennis, vélo, natation) pendant au moins 45 minutes d’affilée, deux fois par semaine, le problème est automatiquement résolu. Mais une surveillance de la consommation de graisses, en particulier des graisses «cachées» (cacahuètes, friandises, crèmes, glaces, chocolat, charcuteries, fromages), est de rigueur...
La chronobiologie, branche de la médecine axée sur l’influence du temps et de l’environnement sur la santé, confirme que l’appétit varie selon les saisons. Deux substances produites par le cerveau, la sérotonine et la dopamine, interviennent dans le contrôle de la satiété. L’envie de manger sucré, éprouvée fréquemment en automne, provient d’une réduction de la sécrétion de sérotonine survenant à cette période de l’année. Les sucres se transforment en graisses constituant des «réserves» avant le froid de l’hiver. À l’inverse, la dopamine, qui est produite en grande quantité en février-mars, favorise l’élimination des graisses, d’où une perte de poids au début de l’été. Prise de poids au printemps D’après les endocrinologues, on grossit davantage ou plus facilement aux changements de...