Un groupe israélien de défense des droits de l’homme, B’Tselem, a indiqué hier avoir été sollicité par 29 Palestiniens armés cernés par des soldats israéliens dans le camp de réfugiés de Jénine pour superviser leur reddition. «Ils ont peur de sortir de leur abri parce qu’ils ont entendu des rumeurs selon lesquelles ils seraient abattus à vue», a déclaré un négociateur du groupe Lior Yavne. «Ils n’ont eu ni vivres ni eau pendant quatre jours et ils veulent se rendre sans être tués», a-t-il ajouté, indiquant que l’armée israélienne avait refusé à son groupe d’assister à la reddition, arguant que ce camp du nord de la Cisjordanie était une zone militaire fermée. «Au début, l’armée n’a pas donné de réponse claire à notre demande, mais il est devenu évident qu’ils ne veulent pas de nous», a affirmé M. Yavne. Il a indiqué que son groupe avait perdu le contact avec ces hommes armés après la reddition d’un activiste palestinien qui servait d’intermédiaire.