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Actualités - CHRONOLOGIE

FOOTBALL - Trente-deux matchs amicaux de préparation cette semaine Pronostics prudents pour le Mondial 2002

À l’exception de la Chine et du Mexique, les 32 équipes du prochain Mondial-2002 de football ont disputé cette semaine un match amical de préparation, dessinant à deux mois du coup d’envoi une carte universelle des forces en présence, qu’il faut encore manier avec prudence. Dans la famille des favoris, la France de Zinedine Zidane (5-0 contre l’Écosse) et l’Italie de Vincenzo Montella (victoire 2-1 en Angleterre) sont au-dessus du lot. Ronaldo, qui a fait son retour en équipe du Brésil contre la Yougoslavie (1-0) après presque trois ans d’absence, et le jeune Argentin Pablo Aimar, brillant contre le Cameroun (2-2), sont les autres personnages de la soirée. Championne du monde, la France a réalisé une première mi-temps de rêve contre l’Écosse (4 à 0 à la mi-temps) avec quelques modifications dans l’équipe. Thierry Henry a ainsi joué à gauche pour compenser la blessure de son partenaire d’Arsenal Robert Pirès. Montella valeur sûre «On a fait une grande première mi-temps, marqué de supers buts, avec un jeu comme on n’en avait peut-être jamais produit», a souligné Zidane qui a ouvert le score d’une reprise de volée. À Leeds, Montella a signé la victoire de l’Italie avec deux buts dont un penalty dans les arrêts de jeu. L’attaquant de l’AS Rome, auteur d’un quadruplé récemment dans le derby contre la Lazio (5-1), est une nouvelle solution en attaque pour la Squadra, avec Christian Vieri. Le retour de Ronaldo (Inter Milan) en Seleçao, pour la première fois depuis 1999, et ses blessures à répétition, puis son association avec Ronaldinho (PSG) importent sans doute davantage que la petite victoire du Brésil contre des Yougoslaves toujours solides même s’ils ne sont pas qualifiés. Au total, neuf matches ont opposé des équipes mondialistes, avec deux victoires à l’extérieur (le Japon en Pologne 2 à 0, en plus de l’Italie à Leeds). Quatre rencontres ont fini sur un match nul (Corée du Sud-Turquie, Paraguay-Nigeria, Argentine-Cameroun, Croatie-Slovénie). L’Argentine, meilleure équipe latino-américaine, et le Cameroun, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations 2000 et 2002, ont logiquement fait match nul (2-2) en terrain neutre à Genève. À l’origine du penalty transformé par Juan Sebastian Veron avant de marquer son propre but, le jeune joueur de Valence Pablo Aimar a sans doute gagné sa place dans une sélection albiceleste où Claudio Caniggia, 35 ans, a évolué pour la seconde fois consécutivement. Portugal : mauvaise surprise La sévère défaite du Portugal à domicile contre la Finlande (4-1) est sans doute la plus grosse surprise de la soirée. Les Portugais jouaient certes sans Luis Figo, blessé, mais avec Fernando Couto et Pauleta. L’absence de nombreux titulaires n’a d’ailleurs pas empêché l’Allemagne de battre les États-Unis (4-2), après quelques hésitations en première mi-temps. Sur le modèle de la Finlande, plusieurs équipes non qualifiées se sont offertes un «mondialiste». Les Pays-Bas à Rotterdam ont battu l’Espagne (1-0), gâchant la 50e sélection de Raul. «Un changement de système est nécessaire pour libérer Raul, Valeron et Tristan. De cela dépend le sort de l’Espagne au Mondial», analyse le quotidien El Pais. Futurs adversaires de la France en Corée, – comme le Sénégal, vainqueur de la Bolivie 2-1 –, le Danemark a montré des signes de fatigue en Irlande (3-0), tandis que l’Uruguay a mal supporté son déplacement en Arabie saoudite (3-2). La Russie, avec des joueurs vieillissants – Mostovoi, Karpin... – a subi un petit affront en perdant contre sa voisine l’Estonie (2-1). Dans la nuit, le Maroc a ramené le Costa Rica sur terre (1-0), tandis que l’Équateur, qui va jouer son premier Mondial, s’est amusé à New York face à la Bulgarie jadis une place forte du football mondial (3-0). Une nouvelle revue d’effectifs au niveau mondial aura lieu le 17 avril.
À l’exception de la Chine et du Mexique, les 32 équipes du prochain Mondial-2002 de football ont disputé cette semaine un match amical de préparation, dessinant à deux mois du coup d’envoi une carte universelle des forces en présence, qu’il faut encore manier avec prudence. Dans la famille des favoris, la France de Zinedine Zidane (5-0 contre l’Écosse) et l’Italie de Vincenzo...