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OLYMPISME - L’Écossais avait été convaincu de dopage à Salt Lake City Le CIO n’a pas trouvé d’excuses à Alain Baxter(PHOTO)
le 22 mars 2002 à 00h00
Le Comité international olympique (CIO) s’est montré inflexible en confisquant à l’Écossais Alain Baxter, convaincu de dopage, la médaille de bronze du slalom des JO d’hiver 2002, la première jamais conquise par un Britannique en ski alpin. L’organe dirigeant du mouvement olympique a rappelé jeudi dans un communiqué que, en la matière, la bonne foi, fut-elle avérée, ne constituait pas une excuse. Le coureur (28 ans) qui ne comptait jusqu’alors aucune performance notoire à son palmarès, a été contrôlé positif à la métamphétamine (dérivé d’amphétamine) le 23 février à l’issue du slalom olympique de Salt Lake City. Il a admis avoir absorbé la substance prohibée mais a expliqué qu’elle était contenue dans un spray nasal commercialisé aux États-Unis en tous points identique au médicament de la même marque (Vicks) – mais ne contenant pas de métamphétamine – distribué au Royaume-Uni. «Même si l’athlète a cru de bonne foi que le Vicks américain était de la même composition que le Vicks britannique (en dépit de la mention de L-métamphétamine figurant sur la fiche accompagnant le Vicks américain), il a violé le code antidopage», a statué le bureau exécutif du CIO. « Pas un tricheur » Lors d’une conférence de presse à Londres aux côtés de Baxter, le président du Comité olympique britannique (BOA), Craig Reedie, s’est dit «très déçu» par la décision. «C’est une faute légère et la punition est sévère», a-t-il estimé. «Alain Baxter ne peut en aucun cas être décrit comme un tricheur. Mon rôle est de soutenir notre athlète et c’est ce que je souhaite faire», a-t-il ajouté. Le BOA et son coureur ne peuvent, s’ils le désirent, faire appel de la décision du CIO que devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Baxter a été suspendu automatiquement à titre conservatoire par la Fédération internationale de ski (FIS) qui, à l’issue d’une enquête, déterminera la durée de la sanction. Il risque un maximum de deux ans d’interdiction de compétition. «Je suis toujours skieur, a-t-il déclaré bouleversé. Deux ans, c’est très long. J’espère que je ne serai pas suspendu pour deux ans». Bronze Le malheur du Britannique pourrait faire le bonheur de son collègue autrichien Benjamin Raich, qui avait terminé 4e du slalom olympique dominé par les deux Français Jean-Pierre Vidal (1er) et Sébastien Amiez (2e). Il peut espérer hériter de la médaille de bronze mais, sur ce point, le CIO a remis sa décision à plus tard. Les maîtres de l’olympisme ont également disqualifié jeudi, toujours pour dopage (19-norandrosterone, stéroïde anabolisant), le hockeyeur bélarusse Vassili Pankov, 31 ans, qui avait participé, le 23 février, au match pour la 3e place du tournoi olympique perdu par son équipe contre la Russie. Il avait expliqué n’avoir fait que prendre un médicament prescrit par le médecin officiel de l’équipe. Ce dernier, Evgueni Lositski, a été interdit de participation aux deux prochaines éditions des Jeux olympiques, ceux d’été à Athènes en 2004 et ceux d’hiver à Turin en 2006. Avant Baxter et Pankov, trois autres athlètes avaient été sanctionnés pour dopage aux Jeux de Salt Lake City : le skieur de fond espagnol Johann Muehlegg et deux de ses consœurs russes, Larissa Lazutina et Olga Danilova. Tous trois ont saisi le TAS en appel. Au total 1 960 tests antidopage ont été effectués durant les JO-2002.
Le Comité international olympique (CIO) s’est montré inflexible en confisquant à l’Écossais Alain Baxter, convaincu de dopage, la médaille de bronze du slalom des JO d’hiver 2002, la première jamais conquise par un Britannique en ski alpin. L’organe dirigeant du mouvement olympique a rappelé jeudi dans un communiqué que, en la matière, la bonne foi, fut-elle avérée, ne...
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