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Actualités - REPORTAGE

ÉTÉ 2002 La mariée version toute simple(PHOTOS)

Symbole de pureté et d’innocence, la robe immaculée de la mariée remonte à la fin du XVIIIe siècle. Les deux siècles qui se sont écoulés depuis n’ont fait que consolider sa symbolique. Elle s’affirme toujours comme l’emblème de l’union du couple et de sa pérennité. À l’écart des turbulences de la vie et de la mode, des lubies et des vogues, la robe de mariée sort très rarement des sentiers d’une inspiration sage et retenue. Robe de rêve et de cérémonie, elle trouve ses références à travers les images de l’histoire et celles des films de cinéma. Chaque jeune fille, de la plus délurée à la plus sage, de la plus nantie à la plus modeste, de la «libérée» à la «coincée», rêve à la robe qui la transformera en reine ce jour «J» de sa vie. Créateurs et couturiers savent bien que cette robe d’un jour est un placement sûr. Star ou princesse, vierge pudique ou poupée étincelante, sobre ou bouillonnante de tulle et de volants, cette tenue d’une seule cérémonie est bien plus qu’un vêtement, une allégorie et une promesse. Actuellement la couleur qui, voilà quelques saisons, tentait de s’immiscer dans la blancheur traditionnelle, par quelques touches, a disparu totalement. Les mariées ne sont qu’en «total blanc» avec, toutefois, quelques nuances: ivoire, blanc cassé ou irisé. À l’heure actuelle, les lignes maîtresses sont pures, près du corps. Les dos sont somptueux, dotés de traînes enrichies de dentelles ou de broderies, les tailles très marquées. Curieusement, le voile revient après une éclipse de quelques années. Relancé par les maisons de la haute couture, il rapplique en force. Dans le domaine de la haute couture, chaque griffe a son style, somptueux ou futuriste. Chaque future mariée s’y reconnaît ou pas... Au point où les grandes marques du prêt-à-porter spécialisées font appel à des couturiers tels que Hanae Mori ou Christian Lacroix dont la griffe rehausse le prestige de la collection tout en justifiant le prix astronomique des créations. Certaines entreprises spécialisées à Paris se consacrent à une époque. Il en est ainsi pour une d’entre elles axée sur le XVIIIe siècle... Un très large assortiment, renouvelé en permanence, «domestiqué et adapté» au choix des clientes: corsets et bustiers, crinolines ou tuniques, dos travaillés en volumes, corsages rehaussés de plumes ou recouverts de dentelle font des mariées des personnages échappés de l’histoire ou des tableaux. Actuellement, c’est l’esprit 1960 qui règne dans le domaine nuptial. Réformé, réadapté, modernisé, il inspire des modèles très sages, fluides, avec des biais en couleur très tendre, dépassant légèrement. Cheval de bataille, dans la ville-lumière, un modèle d’«inspiration latine», évasé légèrement vers le bas, à dos entièrement formé de fleurs cousues entre elles. Le tout ceinturé, drapé et accompagné d’une précieuse mantille en guise de voile...
Symbole de pureté et d’innocence, la robe immaculée de la mariée remonte à la fin du XVIIIe siècle. Les deux siècles qui se sont écoulés depuis n’ont fait que consolider sa symbolique. Elle s’affirme toujours comme l’emblème de l’union du couple et de sa pérennité. À l’écart des turbulences de la vie et de la mode, des lubies et des vogues, la robe de mariée sort très...