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Actualités - CHRONOLOGIE

FRANCE - Le chef de l’État se pose en « rassembleur » face à une gauche « éclatée » Chirac critique le système de la cohabitation (PHOTO)

Jacques Chirac a critiqué hier matin sur RTL le système de la cohabitation et s’est posé en homme du «rassemblement et de la réforme», en revendiquant la «cohérence» de ses troupes face à «l’équipe éclatée» de Lionel Jospin. «La cohabitation n’est pas un bon système», car elle n’est «pas efficace», a déclaré le président-candidat, affirmant être «peut-être le mieux placé pour l’affirmer», après l’avoir vécue à Matignon de 1986 à 1988, puis à l’Élysée depuis 1997. Jacques Chirac a affirmé que, s’il était réélu, le problème d’une nouvelle cohabitation «ne se posera pas. Si je suis élu, je m’engagerai à demander à tous les Français d’en tirer les conséquences, de me donner une majorité qui permette à la France d’avancer en fonction des engagements et des programmes qui ont été arrêtés», a-t-il prévenu. Il a fait valoir qu’après l’échec de la droite aux législatives de 1997, il n’avait pas démissionné pour ne pas «ajouter une crise institutionnelle à une crise politique» alors que la France était engagée dans des efforts pour se qualifier à l’euro. La cohabitation «doit être appliquée et l’a été correctement par respect pour les Français, mais ce n’est pas un système efficace sur le plan politique», a insisté le candidat. Il a également souligné que lors du conseil européen de Barcelone, vendredi et samedi, la délégation française qu’il «préside et conduit défendra les intérêts de la France avec responsabilité, avec autorité et avec dignité». Depuis son élection à la présidence de la République en 1995, l’ancien président du RPR se veut «un homme libre». Mais il a reconnu qu’il était «soutenu par une famille qui est aujourd’hui classée comme étant la droite. Je l’assume parfaitement», même si «je ne dis pas “je suis de droite”», a-t-il observé. Jacques Chirac a aussi affirmé qu’il avait autour de lui «une génération cohérente, nouvelle, unie sur une vision, un projet, un programme». Il l’a opposée à l’«équipe totalement éclatée» de Lionel Jospin qui n’est «d’accord sur rien». «Qu’y a-t-il de commun entre la vision de la France, le projet, le programme de Martine Aubry ou de Laurent Fabius, entre les positions des Verts, des communistes, des chevènementistes et du Parti socialiste ? Rien», a-t-il affirmé. En matière de lutte contre l’insécurité, Jacques Chirac a opposé «une culture laxiste et permissive qui est traditionnellement celle de la gauche» à «une culture plus réaliste» qu’il «privilégie». Le candidat a affirmé qu’il n’était «évidemment pas question» de privatiser EDF, «l’une des plus belles entreprises d’électricité du monde, peut-être la plus belle». Insistant sur la nécessité de baisser les impôts et les charges pour éviter «le déclin» de la France, il a plaidé pour «une réforme de l’État» afin de dégager des marges de manœuvre. L’administration a «des efforts de redéploiement à faire» pour améliorer sa «productivité», a-t-il dit, tout en récusant «l’idée que l’actuelle opposition souhaiterait faire des économies sur le dos des fonctionnaires».
Jacques Chirac a critiqué hier matin sur RTL le système de la cohabitation et s’est posé en homme du «rassemblement et de la réforme», en revendiquant la «cohérence» de ses troupes face à «l’équipe éclatée» de Lionel Jospin. «La cohabitation n’est pas un bon système», car elle n’est «pas efficace», a déclaré le président-candidat, affirmant être «peut-être le...