Le «Mouvement du changement» (aouniste) a publié un communiqué, hier, pour commémorer à la fois le «14 mars» et le 17e anniversaire de sa fondation, en 1985. Le communiqué soulève les quatre points de la nécessité de la «libération», de l’échec de l’accord de Taëf, de la persistance du problème de détenus libanais en Syrie et du statut d’exilé du général Michel Aoun et de ses compagnons. En ce qui concerne «la libération» du Liban, le Mouvement du changement rappelle que, au nombre des résolutions internationales, figure la résolution 520 réclamant le départ de toutes les troupes étrangères du Liban. Le communiqué souligne ensuite que l’accord de Taëf, conclu voici douze ans, a été «l’instrument légal de la mise sous tutelle syrienne du Liban». Il note en troisième lieu que les «déclarations de décès» arbitraires qui sont supposées clore le dossier des personnes portées disparues, et présumées mortes, ne sont pas recevables, et que cette question humanitaire doit être résolue au plus tôt, loin des surenchères politiques. Enfin, le Mouvement du changement demande que les invitations lancées au général Michel Aoun et ses compagnons, pour qu’ils rentrent au Liban, s’accompagnent des mesures de rétablissement des indemnités et traitement qui leur sont dus, et d’arrangements destinés à assurer leur sécurité.