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JUSTICE Refus d’électrocution
le 12 mars 2002 à 00h00
Un meurtrier de 38 ans qui avait demandé à être exécuté par électrocution pour mettre mal à l’aise les autorités et souligner son innocence a été mis à mort par injection, l’État d’Ohio ayant décidé entre-temps de mettre définitivement au rebut sa chaise électrique. John Byrd Jr, condamné à la peine capitale pour avoir poignardé en 1983 un employé de supérette au cours d’un hold-up, a été déclaré mort à 15h12 GMT. Quand la date de son exécution avait été fixée l’an dernier, il avait demandé à mourir sur la chaise électrique plutôt que par injection létale. Byrd «ne voulait pas s’en aller calmement, dans la nuit», a expliqué l’un de ses avocats. L’injection létale a peu à peu supplanté dans de nombreux États la mort par électrocution, jugée «barbare» par les opposants à la peine capitale. Les avocats de Byrd ont fait savoir que leur client voulait, en mourant électrocuté, exprimer son opposition à la peine de mort et souligner le fait qu’il est innocent de tout crime. Mais la justice de l’Ohio a répondu à la requête de Byrd en remaniant en novembre sa loi sur les exécutions capitales, mettant au rebut sa chaise électrique, qui n’avait pas été utilisée depuis 1963, et faisant de l’injection létale, à l’instar des autres pays appliquant la peine de mort, la seule méthode légale d’exécution. La dernière mise à mort par électrocution aux États-Unis fut celle de Michael Claggett dans l’État de Virginie, le 6 juillet 2000.
Un meurtrier de 38 ans qui avait demandé à être exécuté par électrocution pour mettre mal à l’aise les autorités et souligner son innocence a été mis à mort par injection, l’État d’Ohio ayant décidé entre-temps de mettre définitivement au rebut sa chaise électrique. John Byrd Jr, condamné à la peine capitale pour avoir poignardé en 1983 un employé de supérette au cours...
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