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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Proche-Orient à nouveau au menu des Quinze aujourd’hui à Bruxelles

Les ministres des Affaires étrangères des Quinze se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour rechercher une fois de plus les moyens d’enrayer l’escalade de la violence dans le conflit israélo-palestinien, sur fond de signes de rapprochement entre les Américains et les Européens. Le Premier ministre espagnol José Maria Aznar a souligné samedi qu’il existait «une capacité d’entente très solide entre l’UE et les États-Unis pour faire quelque chose de positif au Proche-Orient». Les Pays-Bas n’ont pas hésité à réclamer une déclaration commune entre l’Union européenne et les États-Unis, pour demander à Israël «un arrêt immédiat de la répression militaire qui ne mène à rien». L’hypothèse d’une déclaration conjointe UE/États-Unis a été démentie par Washington et dans les capitales européennes, mais les signes d’un rapprochement américano-européen semblent bien présents. S’il n’y a pas «d’initiative conjointe» en préparation, il y a bien «une action conjointe» et «une très étroite coopération» des Européens et des Américains dans la région, a déclaré dimanche Cristina Gallach, le porte-parole du haut représentant pour la diplomatie des Quinze, Javier Solana, qui a effectué la semaine dernière une visite de deux jours aux États-Unis. À quelques jours du sommet européen de Barcelone les 15 et 16 mars prochains, les Quinze devraient donc adresser un message sur «la nécessité de coopération avec les États-Unis», a-t-on estimé dimanche de source diplomatique. Il y aura aussi «un message très fort contre la violence, adressé au deux parties», et il y aura «un message de soutien aux initiatives qui sont en train de se formuler dans la région» comme celle des Saoudiens, a-t-on poursuivi de même source. Les propositions saoudiennes retiennent aujourd’hui toute l’attention des Européens, qui ne sont pas parvenus pour leur part à définir une initiative commune. Elles offrent «une perspective de réconciliation à long terme» entre Israéliens et Palestiniens, selon les mots d’un responsable européen. Elles fournissent «le cadre général» qui manque pour appliquer les projets Tenet et Michell sur la fin de la violence, a renchéri une autre source européenne. Les propositions saoudiennes seront officiellement présentées par le prince héritier saoudien Abdallah ben Abdel-Aziz, à l’occasion du sommet de la Ligue arabe, prévu les 27 et 28 mars à Beyrouth. Mais la réunion de la Ligue arabe implique que le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, confiné depuis décembre par les chars israéliens dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, puisse se rendre à Beyrouth, a rappelé un responsable européen.
Les ministres des Affaires étrangères des Quinze se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour rechercher une fois de plus les moyens d’enrayer l’escalade de la violence dans le conflit israélo-palestinien, sur fond de signes de rapprochement entre les Américains et les Européens. Le Premier ministre espagnol José Maria Aznar a souligné samedi qu’il existait «une capacité d’entente très solide entre l’UE et les États-Unis pour faire quelque chose de positif au Proche-Orient». Les Pays-Bas n’ont pas hésité à réclamer une déclaration commune entre l’Union européenne et les États-Unis, pour demander à Israël «un arrêt immédiat de la répression militaire qui ne mène à rien». L’hypothèse d’une déclaration conjointe UE/États-Unis a été démentie par Washington et dans les capitales...