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États-Unis Bush promulgue le plan de relance de l’économie voté au Congrès (PHOTO)
le 11 mars 2002 à 00h00
Le président américain George W. Bush a promulgué samedi le plan de relance de l’économie voté cette semaine au Congrès, en saluant un texte qui «aide les travailleurs» et contribuera à «renforcer l’économie» et à «créer des emplois». «Nous voyons des signes encourageants pour l’économie. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de simplement espérer que le redressement (de l’économie) va se poursuivre, il faut que nous y travaillions, il faut nous assurer que la reprise se poursuive et s’amplifie», a dit M. Bush au moment de signer le texte. Le programme a été adopté à une majorité écrasante tant vendredi au Sénat (85 voix contre neuf), dominé par les démocrates, que jeudi à la Chambre (417 voix contre 3), contrôlée par les républicains. Le Congrès a mis près de six mois pour tomber d’accord sur le plan de relance proposé par le président Bush dans les semaines ayant suivi les attentats du 11 septembre à New York et Washington. Le programme promulgué par M. Bush est très éloigné des propositions initiales de son Administration : son montant est limité à 42 milliards de dollars au lieu des 100 milliards prévus au départ, et il a été vidé des dispositions les plus critiquées par les démocrates, notamment d’importantes réductions d’impôts pour les grandes entreprises. Il prévoit un doublement de la durée d’indemnisation des chômeurs (26 semaines contre 13 semaines jusqu’ici), des aides fiscales pour les entreprises qui investissent et une assistance financière pour la ville de New York. M. Bush avait fait pression à plusieurs reprises sur le Congrès pour qu’il vote un plan de relance, présenté comme un élément de la riposte américaine aux attentats du 11 septembre, «qui ont également été une attaque sur notre économie». «Nous renforçons les défenses de notre pays contre les attaques. Et aujourd’hui nous prenons des mesures pour aider les travailleurs, pour créer des emplois, et pour renforcer notre économie», a-t-il dit. L’économie américaine, officiellement en récession depuis mars 2001, a retrouvé une croissance positive dès le quatrième trimestre 2001 avec une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 1,4 % en rythme annuel. Le secrétaire au Trésor Paul O’Neill avait lui-même reconnu mercredi que l’économie américaine se redresserait, même sans plan de relance. Le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Alan Greenspan avait, pour sa part, souligné il y a une dizaine de jours, qu’un plan de relance risquait d’être contre-productif en augmentant le déficit budgétaire et en jouant ainsi en faveur d’une hausse des taux d’intérêt à long terme, préjudiciable à la croissance. « Croissance ferme », selon l’expert économique de la Maison-Blanche L’expert économique de la Maison-Blanche, Lawrence Lindsey, a affirmé que l’économie américaine devrait connaître une «croissance ferme» cette année, dans un entretien dimanche au journal britannique Sunday Times. «Je pense que nous allons connaître une croissance très solide cette année et mes inquiétudes concernant le second semestre ont diminué», a-t-il déclaré. Selon lui, les perspectives d’une récession se sont éloignées. Lawrence Lindsey prévoit que l’économie se «portera bien» durant la première moitié de 2002, que la consommation sera soutenue et qu’il y aura d’importantes dépenses gouvernementales, notamment en matière de défense.
Le président américain George W. Bush a promulgué samedi le plan de relance de l’économie voté cette semaine au Congrès, en saluant un texte qui «aide les travailleurs» et contribuera à «renforcer l’économie» et à «créer des emplois». «Nous voyons des signes encourageants pour l’économie. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de simplement espérer que le redressement (de l’économie) va se poursuivre, il faut que nous y travaillions, il faut nous assurer que la reprise se poursuive et s’amplifie», a dit M. Bush au moment de signer le texte. Le programme a été adopté à une majorité écrasante tant vendredi au Sénat (85 voix contre neuf), dominé par les démocrates, que jeudi à la Chambre (417 voix contre 3), contrôlée par les républicains. Le Congrès a mis près de six mois pour tomber...
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