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Actualités - DOCUMENT

Environnement Qammouha, le paradis naturel oublié du Liban

La décision, prise vendredi par le ministre de l’Environnement Michel Moussa de classer la forêt de Qammouha au rang des sites naturels à protéger, a été favorablement accueillie par la population du Akkar et surtout par les écologistes de cette région. Selon notre correspondant au Akkar Michel Hallak qui cite des experts en la matière, cette décision revêt un caractère d’une haute importance au niveau du maintien de cette richesse verte et de sa protection contre toutes sortes d’agressions, comme les incendies de forêt, le pâturage et la coupe systématique des arbres qui ont réduit à néant des milliers d’hectares d’espace vert au Akkar. À partir de 400 mètres d’altitude, ajoute notre correspondant, le Akkar est couvert de riches forêts qui regroupent plusieurs millions d’arbres d’essences variées, dont le cèdre, le pin de Cilicie, le genévrier oxycèdre, le bouleau et le chêne chevelu. Plus de 125 kilomètres carrés de forêts, riches de dizaines de sources, abritent une faune et une flore menacées de disparition du fait des déprédations humaines et de l’exploitation effrénée des ressources forestières. La forêt de Qammouha demeure néanmoins le joyau incontesté de cette région. La protection de ce site revêt une importance toute particulière pour les habitants des localités voisines, car elle vise à mettre un terme aux agressions perpétrées contre cette réserve, unique au Moyen-Orient, qui s’étend à une hauteur variant entre 1 800 et 2 400 mètres au-dessus du niveau de la mer et renferme une citerne naturelle dont le niveau atteint près de deux mètres en hiver et qui constitue la principale réserve d’eau de la région. Dans une déclaration faite hier, M. Antoine Daher, président du conseil pour l’Environnement au Akkar, a rendu hommage à la décision de M. Moussa et parlé des diverses essences qui peuplent les forêts de cette région. M. Daher a précisé que le pin de Cilicie, qui existait déjà à la période glaciaire, vit plusieurs milliers d’années et n’existe qu’en de très rares endroits au monde : au Akkar, à Dennyé, à Ehden et dans de rares régions syriennes. Il a également cité le chêne chevelu, une essence très rare, qui existe à de milliers d’exemplaires dans la forêt de Fneidek. M. Daher a continué son énumération des richesses sylvestres du Akkar, citant, entre autres, les sapins à Wadi el-Assouad, Wadi el-Ghamik, Wadi Oudayne, Wadi Jehannam et Ouyoun el-Samak. En fait, a-t-il conclu, «le Akkar tout entier devrait être classé réserve naturelle pour la beauté et la diversité de sa flore et de sa faune qui sont menacées d’extinction».
La décision, prise vendredi par le ministre de l’Environnement Michel Moussa de classer la forêt de Qammouha au rang des sites naturels à protéger, a été favorablement accueillie par la population du Akkar et surtout par les écologistes de cette région. Selon notre correspondant au Akkar Michel Hallak qui cite des experts en la matière, cette décision revêt un caractère d’une haute importance au niveau du maintien de cette richesse verte et de sa protection contre toutes sortes d’agressions, comme les incendies de forêt, le pâturage et la coupe systématique des arbres qui ont réduit à néant des milliers d’hectares d’espace vert au Akkar. À partir de 400 mètres d’altitude, ajoute notre correspondant, le Akkar est couvert de riches forêts qui regroupent plusieurs millions d’arbres d’essences variées,...