Actualités - OPINION
Proche-Orient « Plus rien ni personne » ne contrôle la violence, estime Védrine
le 09 mars 2002 à 00h00
Le chef de la diplomatie française Hubert Védrine a déclaré hier soir que «le gouvernement israélien semble avoir donné carte blanche à son armée pour “tuer beaucoup de Palestiniens”, selon les termes d’Ariel Sharon lui-même» et «plus rien ni personne ne contrôle ni n’arrête le déchaînement de la violence palestinienne». «Le Proche-Orient vient de connaître sa journée la plus meurtrière depuis la guerre du Liban, en 1982», a estimé M. Védrine. «Seul un cessez-le-feu et l’arrêt immédiat des violences de part et d’autre, et l’ouverture simultanée de négociations israélo-palestiniennes sur la sécurité et un règlement politique seraient de nature à stopper cette guerre. Tout devrait s’effacer devant cette nécessité absolue», a souligné le ministre.
Le chef de la diplomatie française Hubert Védrine a déclaré hier soir que «le gouvernement israélien semble avoir donné carte blanche à son armée pour “tuer beaucoup de Palestiniens”, selon les termes d’Ariel Sharon lui-même» et «plus rien ni personne ne contrôle ni n’arrête le déchaînement de la violence palestinienne». «Le Proche-Orient vient de connaître sa journée la plus meurtrière depuis la guerre du Liban, en 1982», a estimé M. Védrine. «Seul un cessez-le-feu et l’arrêt immédiat des violences de part et d’autre, et l’ouverture simultanée de négociations israélo-palestiniennes sur la sécurité et un règlement politique seraient de nature à stopper cette guerre. Tout devrait s’effacer devant cette nécessité absolue», a souligné le ministre.