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Actualités - CHRONOLOGIE

Bush remet la diplomatie américaine sur le devant de la scène au Proche-Orient

Le président George W. Bush a remis jeudi la diplomatie américaine sur le devant de la scène au Proche-Orient en y envoyant parallèlement deux émissaires de poids, le général Anthony Zinni et son vice-président Richard Cheney. Ce dernier quittera Washington dimanche pour une tournée de dix jours qui le conduira dans dix pays du Proche-Orient ainsi qu’à Londres et Ankara. le général Zinni, lui, se rendra dans la région la «semaine prochaine», a déclaré M. Bush. Mais M. Bush a clairement indiqué qu’il n’avait pas de nouvelle initiative à offrir, bien qu’il compte sur l’effet des récentes propositions saoudiennes pour permettre «une ouverture pour discuter du contexte plus large de la paix et de la normalisation des relations arabo-israéliennes». «Les États-Unis, a-t-il dit, entendent explorer cette ouverture». Mais pour le président américain, la mise en œuvre des mesures sécuritaires préconisées dans le plan du directeur de l’agence centrale de renseignements (CIA) George Tenet constitue toujours le seul moyen de réduire la violence, ce qui reste à ses yeux un préalable avant de passer à l’étape suivante : l’application des mesures de confiance contenues dans le rapport de la commission Mitchell pour pouvoir déboucher sur une reprise des négociations de paix proprement dites. Durant la journée, la Maison-Blanche avait publiquement étalé ses hésitations à renvoyer le général Zinni dans la région, mais devant la dégradation d’heure en heure de la situation qui menace de tourner de plus en plus à la guerre ouverte entre Israéliens et Palestiniens, M. Bush a estimé qu’il ne pouvait plus attendre. Il devenait aussi de plus en plus impératif que Washington tente de reprendre la main avant le sommet de la Ligue arabe prévu à la fin du mois à Beyrouth, pour ne pas être totalement dépassé par les événements. La tournée que M. Cheney entamera dimanche dans la région était, elle, prévue depuis plusieurs semaines et devait initialement être surtout consacrée à l’examen de la bataille contre le terrorisme et de ses développements à venir. Mais là encore, l’aggravation de la situation entre Israéliens et Palestiniens a amené M. Bush à demander à son coéquipier de profiter de ce déplacement pour discuter des moyens de relancer le processus de paix moribond. «La paix et la sécurité seront un sujet important durant le voyage du vice-président dans la région», a affirmé M. Bush en reconnaissant qu’il n’avait «pas de garantie» que les missions Zinni et Cheney produiraient des résultats. «Mais cela n’empêchera pas notre gouvernement d’agir», a-t-il ajouté. Le président américain a une fois de plus appelé le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat «à faire davantage» pour faire baisser la violence. Mais, pour la première fois depuis bien longtemps, il a lui-même indiqué qu’il attendait aussi du Premier ministre israélien Ariel Sharon de faire des efforts pour faciliter un retour au calme et il l’a appelé à faire preuve de vision. «Je comprends parfaitement qu’une nation veuille se défendre, a-t-il dit, mais il faut avoir aussi une vision pour la paix qui aille au-delà de la sécurité». «Il faut chercher à atteindre une paix durable et j’espère que mon ami le Premier ministre Sharon est d’accord avec cette évaluation», a-t-il dit.
Le président George W. Bush a remis jeudi la diplomatie américaine sur le devant de la scène au Proche-Orient en y envoyant parallèlement deux émissaires de poids, le général Anthony Zinni et son vice-président Richard Cheney. Ce dernier quittera Washington dimanche pour une tournée de dix jours qui le conduira dans dix pays du Proche-Orient ainsi qu’à Londres et Ankara. le général Zinni, lui, se rendra dans la région la «semaine prochaine», a déclaré M. Bush. Mais M. Bush a clairement indiqué qu’il n’avait pas de nouvelle initiative à offrir, bien qu’il compte sur l’effet des récentes propositions saoudiennes pour permettre «une ouverture pour discuter du contexte plus large de la paix et de la normalisation des relations arabo-israéliennes». «Les États-Unis, a-t-il dit, entendent explorer cette...