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AUTO - Départ du Tour de Corse aujourd’hui à Ajaccio Peugeot, « Bug », Tommi et les autres...
le 08 mars 2002 à 00h00
Peugeot aborde en leader et en favori le Tour de Corse, troisième épreuve du championnat du monde des rallyes, cette fin de semaine à Ajaccio, avec notamment son «spécialiste» Gilles Panizzi, vainqueur en 2000 et deuxième l’an passé sur les routes des environs de la cité ajaccienne. Dominateur en Suède avec ses Finlandais volants, Marcus Gronholm et Harri Rovanpera, le Lion se retrouve en effet sur un terrain, l’asphalte, où la concurrence directe a bien du mal à se hisser à son niveau. Peugeot ne reste-t-il pas sur trois «doublés» en Catalogne, en Corse et à San Remo ? «J’espère que nous conserverons un avantage face à nos adversaires pour le titre, dit Jean-Pierre Nicolas, responsable rallye de Peugeot Sport. Au Monte-Carlo, notre voiture n’avait pas donné sa pleine mesure en raison d’un problème de réglages que nous avons “solutionné” depuis. Il sera donc intéressant de nous situer ici». «Gilles Panizzi est un remarquable spécialiste de ce type de rallye, Marcus Gronholm a trouvé ses marques sur l’asphalte et Richard Burns ne devrait pas, comme Marcus, être très loin de Gilles. Alors je crois que nous n’avons pas trop de soucis à nous faire quant à nos chances de bien figurer», insiste Nicolas. Premier Finlandais Favori certes, Peugeot va néanmoins devoir composer avec une concurrence de plus en plus affûtée sur cette surface, avec les Ford Focus de Carlos Sainz et surtout de Colin McRae, vainqueur en Corse à deux reprises (1997 et 1998)... à une époque où l’Ecossais se trouvait toutefois au volant d’une Subaru dotée de pneus Pirelli. Une arme dont disposera justement Tommi Makinen cette année. «Je suis sûr que j’ai une très bonne voiture, estime le quadruple champion du monde, la meilleure depuis longtemps et j’attends beaucoup de cette épreuve. J’aime piloté sur asphalte et avec les bons réglages cela peut être l’une de mes préférées». Et ce, en dépit d’une dernière expérience malheureuse l’an dernier, un accident à la suite duquel Risto Mannisenmaki, le copilote, se remet doucement d’une vertèbre fracturée. «Il ne faut pas penser à cela. Des accidents peuvent survenir partout, pas seulement en Corse», se défend Tommi Makinen. Ainsi, ce dernier aimerait bien devenir le premier Finlandais à vaincre en Corse depuis Makku Alen (Lancia 037) en... 1984. La victoire ? François Delecour l’a déjà remportée (1993). Cette année cependant, le Français n’a guère de chance d’y songer avec une Mitsubishi encore insuffisamment performante. L’arme absolue Mais plus que Makinen ou Ford, Peugeot et Gilles Panizzi craignent que la plus grande menace vienne plutôt d’une écurie privée espagnole, Piedrafita Sport, satellite de Citroën Sport en Espagne. De Philippe Bugalski, engagé surprise au volant d’une Xsara WRC, l’arme absolue sur asphalte et voiture au volant de laquelle l’Espagnol Jesus Puras s’était imposé en Corse l’an passé. Pour avoir réussi à convaincre deux partenaires financiers, dont un fabricant de préservatifs, «Bug» se trouve ainsi au départ d’une épreuve que Citroën n’a pas inscrite à son programme. «La voiture n’a plus de secret pour moi depuis longtemps, comme Jean-Paul Chiaroni mon copilote, je connais plutôt bien les routes du coin, alors oui, nous avons une belle carte à jouer», affirme Bugalski. La Citroën Xsara WRC risque donc d’être l’empêcheur de tourner en rond pour Peugeot. «Certes, la Citroën de Philippe Bugalski s’annonce difficile à battre sur ce terrain. Cependant, nous avons justement travaillé pour nous donner les moyens d’y parvenir», annonce Gilles Panizzi.
Peugeot aborde en leader et en favori le Tour de Corse, troisième épreuve du championnat du monde des rallyes, cette fin de semaine à Ajaccio, avec notamment son «spécialiste» Gilles Panizzi, vainqueur en 2000 et deuxième l’an passé sur les routes des environs de la cité ajaccienne. Dominateur en Suède avec ses Finlandais volants, Marcus Gronholm et Harri Rovanpera, le Lion se...
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