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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Vulnérabilité du dollar à l’étranger

Les offres du dollar ont presque disparu hier du marché de Beyrouth sur lequel la demande est restée généralement limitée. En effet, la BDL est devenue la principale, sinon l’unique contrepartie, à la vente de cette monnaie au haut de sa fourchette d’intervention, maintenue à 1 514,00 LL, comme le bas de cette fourchette à 1 501,00 LL. Dans ces conditions, le billet vert continuait à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL et à se négocier à 1 514,00 LL dans les échanges interbancaires mais dans des volumes maigres. À l’étranger, le dollar est demeuré faible face aux autres grandes monnaies, souffrant toujours de la vigueur du yen soutenu par le mouvement de rapatriement de fonds d’investisseurs nippons à l’approche de la fin de l’année fiscale japonaise qui s’achève le 31 mars. De plus, le billet vert s’est ressenti du discours du président de la Fed Alan Greenspan qui s’est montré prudent sur les perspectives de l’économie américaine (voir ailleurs). Cela d’autant que l’euro et le sterling ont trouvé un certain appui dans le statu quo monétaire observé par la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre dans la mesure où cette décision maintenait l’écart entre les taux des deux côtés de l’Atlantique aux dépens du dollar. En effet, celui-ci devait se négocier à New York à 0,8835 pour un euro contre 0,8765 la veille, à 1,4285 pour un sterling contre 1,4225, à 1,6665 FS contre 1,6825 et à 126,90 yens contre 130,85. Wall Street victime des prises de bénéfices et les européennes à la fête Sur les places boursières internationales, des prises de bénéfices ont pesé hier sur Wall Street qui a ignoré la publication de bonnes statistiques américaines dont la révision à la hausse de 3,5 % à 5,2 % de la productivité aux États-Unis au 4e trimestre 2001 et la diminution des demandes hebdomadaires d’allocations-chômage la semaine dernière. Mais malgré ces bonnes nouvelles, les investisseurs boursiers ont fait preuve de prudence après la forte progression des derniers jours, alors que le témoignage de Greenspan est venu jeter un froid sur la cote. L’attente de la publication par Intel de ses prévisions de résultats pour le trimestre en cours a également entretenu un climat de prudente expectative. C’est ainsi que le DJIA a dû perdre 69,34 pts en préclôture, à 23h heure de Beyrouth, à 10 504,95 points, le S & P 500 quelque 7,23 pts à 1 155,54 points et le Nasdaq 13,71 pts à 1 876,68 points. Au contraire, les marchés d’actions européens ont encore gagné du terrain, les propos du président de la BCE au sujet de la reprise économique dans la zone euro ayant encouragé les paris sur la poursuite de la hausse des valeurs technologiques, de médias et de télécoms. La remontée des prix pétroliers a également soutenu les titres du secteur. En effet, l’indice Eurotop 300 a clôturé en hausse de 6,08 pts à 1 265,55 points ainsi que l’indice DJStoxx 50 qui a regagné 18,14 pts à 3 766,81 points. En Bourse de Londres, le Footsie a progressé de 36,60 pts à 5 282,10 points ; en Bourse de Paris, le CAC 40 a augmenté de 28,36 pts à 4 616,50 points et en Bourse de Francfort, l’Extra Dax a pris 4,17 pts à 5 289,43 points. La Bourse de Beyrouth a clôturé en hausse hier, tirée par la progression de 3 948 actions B de Solidere de 4 5/8 à 4 3/4 dollars dans un marché sur lequel on a relevé la stabilité de 35 000 actions A de la même société à 4 1/2 dollars et de 15 000 actions C de la Byblos Bank à 1 1/2 dollar. Élie KAHWAGI
Les offres du dollar ont presque disparu hier du marché de Beyrouth sur lequel la demande est restée généralement limitée. En effet, la BDL est devenue la principale, sinon l’unique contrepartie, à la vente de cette monnaie au haut de sa fourchette d’intervention, maintenue à 1 514,00 LL, comme le bas de cette fourchette à 1 501,00 LL. Dans ces conditions, le billet vert continuait à être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL et à se négocier à 1 514,00 LL dans les échanges interbancaires mais dans des volumes maigres. À l’étranger, le dollar est demeuré faible face aux autres grandes monnaies, souffrant toujours de la vigueur du yen soutenu par le mouvement de rapatriement de fonds d’investisseurs nippons à l’approche de la fin de l’année fiscale japonaise qui s’achève le 31 mars. De plus,...