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Actualités - CHRONOLOGIE

Conjoncture - La reprise économique américaine ne sera pas aussi vigoureuse que les précédentes Les États-Unis sont sortis de la récession, selon Greenspan

Le président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan a estimé hier au Sénat que la reprise était déjà bien engagée aux États-Unis, faisant ainsi le discours le plus optimiste sur l’économie américaine depuis les attaques terroristes du 11 septembre. «Les derniers indices montrent de plus en plus que la reprise est déjà bien engagée», a-t-il déclaré devant la commission bancaire du Sénat tout en répétant qu’«un ensemble de facteurs propres à ce cycle économique pourrait en modérer la force». Chose inhabituelle et nouvelle indication de sa confiance grandissante dans le fait que les États-Unis sont bel et bien sortis de la récession, Alan Greenspan a modifié le texte de son discours semi-annuel sur l’économie au Sénat présenté une semaine auparavant à la Chambre des représentants. Les règles de la préséance veulent que le rapport semi-annuel de la Fed au Congrès sur l’économie et la politique monétaire, soit présenté tout d’abord devant une commission de la Chambre. Le plus souvent le président de la Fed ne change en rien sa présentation faite ensuite au Sénat. Alan Greenspan a également déclaré dans la nouvelle version de son discours devant la commission bancaire du Sénat qu’il ne s’attendait pas à ce que la reprise économique aux États-Unis soit aussi vigoureuse que celles qui ont été enregistrées lors des précédents rebonds. «Cela ne sera très certainement pas le cas cette fois», a déclaré Greenspan. Dans la mesure où le ralentissement de l’an dernier ne s’est pas traduit par une forte baisse de la consommation de biens durables comme les véhicules automobiles ou le logement, il n’y aura pas de fort rebond fondé sur une demande insatisfaite, a déclaré le patron de la banque centrale américaine. «Il y a très peu de potentiel à la hausse», a-t-il dit en précisant que les précédents rebonds économiques s’étaient traduits par des croissances de 7 % environ. Il a toutefois également affirmé que la statistique sur la productivité publiée hier – qui fait apparaître une croissance annualisée plus forte que prévue à 5,2 % au 4e trimestre contre 4,5 % prévu et 1,1 % au 3e trimestre – était de bon augure pour la tendance à venir. Il s’agit du plus fort taux de croissance de la productivité non agricole depuis celle du deuxième trimestre 2000. «Cela suggère que (...) quelque chose de fondamentalement important s’est passé à la fin des années 90», a déclaré Greenspan.
Le président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan a estimé hier au Sénat que la reprise était déjà bien engagée aux États-Unis, faisant ainsi le discours le plus optimiste sur l’économie américaine depuis les attaques terroristes du 11 septembre. «Les derniers indices montrent de plus en plus que la reprise est déjà bien engagée», a-t-il déclaré devant la...