Le Français Gilles Panizzi, favori du rallye de Corse, craint avant tout le temps hivernal et son compatriote Philippe Bugalski dans sa quête de victoire sur l’île de Beauté. Spécialiste de l’asphalte, le pilote Peugeot pense que les conditions météorologiques représentent la plus grande menace à Ajaccio. «La différence essentielle est le changement de date», explique Panizzi. La rallye de Corse se dispute cette année en mars, contrairement aux saisons précédentes, où l’épreuve se déroulait en septembre. «C’est toujours l’hiver, il fait donc froid. Il y aura peut-être même de la neige». Dans des conditions hivernales, c’est Sébastien Loeb et le Finlandais Tommi Makinen qui avaient dominé les débats lors du rallye de Monte-Carlo. Mais Panizzi se méfie surtout de Bugalski (Citroën), qui avait remporté en Corse il y a trois ans sa seule victoire en championnat du monde. Mauvais souvenir pour Makinen «Je suis confiant car à force de travail nous avons mis toutes les chances de notre côté, dit-il. Mais la Citroën de Philippe Bugalski pourrait être difficile à battre sur ce type de revêtement». «La route devrait me convenir (...) Je ne ressens pas de pression particulière parce que je me sens bien dans ma voiture et j’ai tendance à prendre du plaisir dans ce rallye», analyse Panizzi. Ce qui n’est probablement pas le cas de Makinen (Subaru), qui avait fait une sortie de route impressionnante en septembre dernier au volant de sa Mitsubishi. Makinen assure toutefois qu’il ne sera pas hanté par le souvenir de cet accident. «On ne peut pas conduire et craindre l’accident en même temps, explique-t-il. On n’y pense pas, c’est tout. Il y a des accidents, mais ils peuvent arriver n’importe quand, pas seulement en Corse». Derrière Panizzi et Bugalski, plusieurs prétendants s’apprêtent à se disputer les places d’honneur, voire plus. Le Finlandais Marcus Grönholm (Peugeot), l’Espagnol Carlos Sainz (Ford) et le Français François Delecour (Mitsubishi) ne partiront pas battus d’avance.
Le Français Gilles Panizzi, favori du rallye de Corse, craint avant tout le temps hivernal et son compatriote Philippe Bugalski dans sa quête de victoire sur l’île de Beauté. Spécialiste de l’asphalte, le pilote Peugeot pense que les conditions météorologiques représentent la plus grande menace à Ajaccio. «La différence essentielle est le changement de date», explique Panizzi. La rallye de Corse se dispute cette année en mars, contrairement aux saisons précédentes, où l’épreuve se déroulait en septembre. «C’est toujours l’hiver, il fait donc froid. Il y aura peut-être même de la neige». Dans des conditions hivernales, c’est Sébastien Loeb et le Finlandais Tommi Makinen qui avaient dominé les débats lors du rallye de Monte-Carlo. Mais Panizzi se méfie surtout de Bugalski (Citroën), qui avait...
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