La mode vient d’être lancée en Amérique et déjà elle a gagné Paris. En d’autres termes, elle ne va pas tarder à gagner le Liban... En quoi consiste la nouvelle épidémie ? La mode du sac «vintage». Lancé dans les ventes aux enchères à New York, l’engouement pour les vieux sacs griffés a déjà gagné l’Europe. Le sac «Pucci» 1960 a été adjugé à 9200 dollars... Il faut dire qu’il était celui de Marilyn Monroe. Récemment, chez Christies, à Dronot (Paris), le modèle «Birkin» d’Hermès en box, ayant appartenu à Jane Birkin, a été vendu il y a quelques mois à 55000 francs. Le «Kelly» des années 50 reste une valeur sûre. Le 21 décembre 1998, il a été adjugé chez Sotheby’s, en version croco, à 10350 dollars. Le modèle «Fabiola» d’Hermès, de 1950, les «Cardin» géométriques et les «Roger Vivien» de 1967 ainsi que les sacs en perles sont devenus chez les antiquaires de véritables pépites convoitées comme des trésors. Un sac d’Hermès pour fillette, commandé spécialement, en croco groseille, a été vendu au début de cette année à 49000 FF. Les exemplaires des éditions limitées, numérotés GG de Gucci de 1999, la «Malisse» de Dior, le «Lisio» de Frank en soie ont acquis la valeur de pièces de musée. Déjà le «Jean» de Paul Gaultier, en aluminium, s’est vendu à 2587 $ chez Sotheby’s à New York. À Dronot, des «vintages» de Gucci avec mallette en sanglier 1955-1960 sont estimés de 4 à 5 mille francs pièce. De véritables affaires pour ceux qui savent les mettre dans le sac!