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Actualités - CHRONOLOGIE

PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE - L’équilibre des forces rend impossible toute prévision sur l’issue finale du scrutin Jospin dépasse légèrement Chirac dans les sondages

Cinq sondages publiés cette semaine confirment la remontée amorcée par le Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, face à son rival, le président conservateur Jacques Chirac, pour la prochaine élection présidentielle française. M. Jospin, 64 ans, l’emporterait au second tour, le 5 mai, par 51 % des voix, selon deux instituts, et par 52 %, selon deux autres, tandis que pour un cinquième sondage les deux hommes feraient jeu égal, à 50 %. Ces chiffres révèlent un équilibre des forces qui rend, pour le moment, impossible toute prévision sur l’issue finale du scrutin, mais illustrent toutefois une évolution encourageante pour M. Jospin. Il passe en effet devant M. Chirac, 69 ans, resté nettement en tête durant le dernier trimestre 2001, et qui l’emportait encore dans 11 des 12 sondages publiés en janvier. Dans les trois premières semaines du mois suivant, marquées par l’annonce de sa candidature, le 11 février, le président sortant n’était plus donné vainqueur que dans six sondages sur 11, à égalité dans trois et battu dans deux. Mais depuis la déclaration de candidature de M. Jospin, le 20 février, ce dernier l’emporte dans six sondages sur huit (y compris ceux de cette semaine). Il est à égalité avec M. Chirac une fois et battu une fois. Au premier tour, le 21 avril, M. Chirac, pratiquement toujours en tête depuis le début de l’année, fléchit, ou au mieux reste stable, dans toutes les enquêtes récentes, et se retrouve même en deuxième position derrière M. Jospin dans deux des sondages de cette semaine. L’écart entre les deux hommes – chacun oscille entre 21 % et 24 % – reste cependant limité. Pour le premier tour, les changements les plus notables affectent les autres candidats, qui totalisent à eux tous plus de la moitié des intentions de vote. L’ancien ministre de la Défense, puis de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, qui voulait jouer le rôle de «3e homme» pour s’immiscer dans le duel Chirac-Jospin, a vu son soutien faiblir passant de 13 % ou 14 % dans certaines enquêtes en février, à 10-11 %, voire 8 %. L’ancien ministre de l’Intérieur de Lionel Jospin est talonné par le traditionnel candidat de l’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, qui obtient toujours entre 8 % et 11 %. La représentante de l’extrême gauche, Arlette Laguiller, régulièrement créditée de 6 à 7 % des intentions de vote depuis plus d’un an, reste à ce niveau dans les sondages les moins favorables, mais progresse à 8 % et même à 9 %, dans d’autres. Elle semble enregistrer sur le plan électoral la sympathie dont elle jouit dans l’opinion, largement au-delà de ses électeurs, et qui lui permet ainsi de se retrouver, avec 44 % d’opinions favorables, à la deuxième place dans certains baromètres de popularité, derrière le ministre délégué à la Santé Bernard Kouchner. Si le verdict des urnes devait confirmer les sondages, l’extrême gauche passerait devant le Parti communiste français, un événement historique, mais que le classement de son secrétaire général Robert Hue, qui ne décolle pas des 5-6 %, rend envisageable. Les communistes risquent aussi, mais moins nettement, de se retrouver distancés par leurs rivaux au sein de la gauche plurielle au pouvoir, les écologistes, dont le candidat, Noël Mamère, oscille entre 5 % et 7 % depuis le début de cette année. Si tous ces candidats peuvent espérer franchir la barre des 5 %, cet espoir devient de plus en plus ténu pour le centriste François Bayrou et le libéral Alain Madelin, à 3-4 % dans tous les sondages cette semaine, comme les semaines précédentes, et parfois rattrapés par le candidat des chasseurs, Jean Saint-Josse.
Cinq sondages publiés cette semaine confirment la remontée amorcée par le Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, face à son rival, le président conservateur Jacques Chirac, pour la prochaine élection présidentielle française. M. Jospin, 64 ans, l’emporterait au second tour, le 5 mai, par 51 % des voix, selon deux instituts, et par 52 %, selon deux autres, tandis que pour un cinquième sondage les deux hommes feraient jeu égal, à 50 %. Ces chiffres révèlent un équilibre des forces qui rend, pour le moment, impossible toute prévision sur l’issue finale du scrutin, mais illustrent toutefois une évolution encourageante pour M. Jospin. Il passe en effet devant M. Chirac, 69 ans, resté nettement en tête durant le dernier trimestre 2001, et qui l’emportait encore dans 11 des 12 sondages publiés en janvier. Dans les...