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Actualités - ANALYSE

Liban-France Paris cofinancera à 70 % un fonds spécial de développement (photo)

Le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud et l’ambassadeur de France à Beyrouth Philippe Lecourtier ont signé hier un protocole d’accord au nom de leurs gouvernements pour la mise en œuvre au Liban d’un nouvel instrument de coopération au profit de la société civile du pays : le FSD, ou Fonds social de développement, qui vise à cofinancer des projets de petite taille au bénéfice immédiat de la population et avec sa participation. Le montant de l’enveloppe attribuée au FSD – une somme de 610 000 euros – peut être renouvelé chaque année afin d’assurer la continuité de l’appui de l’amabassade française à la société civile libanaise. Concernant le choix de ces projets, un communiqué de la chancellerie française publié hier indique qu’ils seront sélectionnés «en liaison avec les autorités publiques libanaises». Ils doivent avoir un lien direct et prioritaire avec des réalisations physiques dans les secteurs sociaux et les services collectifs (éducation, santé, promotion des droits de l’homme et de la démocratie, etc.) et s’inscrire dans une logique de développement durable. La contribution de l’ambassade de France peut atteindre jusqu’à 70 % du montant total d’un projet, les bénéficiaires devant fournir (en argent, en nature ou sous tout autre forme) la part restante. En résumé, souligne le communiqué, «la simplicité et la souplesse du FSD doivent permettre la réalisation rapide de projets concrets par et pour la population du Liban». Et avant de remercier, au nom du gouvernement, la France, et personnellement Philippe Lecourtier, «pour tous les efforts déployés», le locataire du palais Bustros a déclaré que ce fonds, «établi pour une période de trois ans à dater de ce jour, a pour but de financer des projets relatifs au développement social, culturel, agricole, médical, etc, au profit des populations pauvres dans les zones urbaines, sans pour autant exclure les zones rurales». Et Mahmoud Hammoud d’enchaîner que la particularité de ce protocole réside dans le fait qu’«il institue un comité consultatif mixte dont la tâche est de sélectionner les projets et où la partie libanaise est représentée par le ministère des Affaires étrangères», avec le concours éventuel d’autres départements ministériels. «Ce protocole vient s’ajouter à la liste des nombreux accords déjà conclu entre la France et le Liban dans différents domaines», a tenu à souligner le chef de la diplomatie. Alors que Philippe Lecourtier remerciait à son tour Mahmoud Hammoud et l’ensemble des fonctionnaires du ministère. Notons enfin que le locataire du palais Bustros a également reçu l’ambassadeur de Suisse Jürg Streuli, qui l’a informé des résultats (positifs) du référendum qui a eu lieu dimanche dernier dans la confédération helvétique, au sujet d’une éventuelle adhésion de la Suisse à l’Onu.
Le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud et l’ambassadeur de France à Beyrouth Philippe Lecourtier ont signé hier un protocole d’accord au nom de leurs gouvernements pour la mise en œuvre au Liban d’un nouvel instrument de coopération au profit de la société civile du pays : le FSD, ou Fonds social de développement, qui vise à cofinancer des projets de petite taille au bénéfice immédiat de la population et avec sa participation. Le montant de l’enveloppe attribuée au FSD – une somme de 610 000 euros – peut être renouvelé chaque année afin d’assurer la continuité de l’appui de l’amabassade française à la société civile libanaise. Concernant le choix de ces projets, un communiqué de la chancellerie française publié hier indique qu’ils seront sélectionnés «en liaison avec les...