Actualités - OPINION
AFFAIRE ELF « Il n’y a rien de mystérieux » dans la situation de Le Floch-Prigent, selon un de ses avocats libanais
le 07 mars 2002 à 00h00
Un des avocats libanais de l’ancien PDG d’Elf, Loïk Le Floch-Prigent, a assuré mercredi qu’il n’y avait rien de mystérieux dans la situation de son client, dont l’hospitalisation le 27 février au Liban avait provoqué le report du procès en appel de l’affaire Elf, en France. «M. Le Floch-Prigent avait besoin de repos. Je lui ai moi-même conseillé de ne pas faire de déclarations, comme j’ai conseillé à l’hôpital de le mettre à l’abri des regards», a déclaré Me Henri Moawad à l’AFP, pour expliquer le silence persistant de son client, hospitalisé à Zghorta depuis une semaine. En raison de l’état de santé de Loïk Le Floch-Prigent, la cour d’appel de Paris a renvoyé au 13 mai le procès, qui aurait dû s’ouvrir lundi, des abus de biens sociaux aux dépens d’Elf, dans laquelle comparaît notamment l’ex-ministre français des Affaires étrangères Roland Dumas. L’avocat a estimé que la pression des médias et même des services de sécurité libanais, qui ont selon lui posé «sans mandat» des questions sur la situation médicale et légale de son client, n’étaient «absolument pas justifiées», l’ex-patron d’Elf n’étant pas en situation irrégulière au Liban. «Il est entré au Liban de façon légale en sa qualité d’expert international dans les affaires pétrolières», a indiqué Me Moawad. Loïk Le Floch-Prigent «effectuait une visite de la centrale électrique de Deir Aammar, à 5 km de Tripoli, en coordination avec le ministère des Ressources électriques, lorsqu’il a ressenti une douleur au ventre, qui a nécessité son hospitalisation pour être traité et se reposer», a-t-il expliqué. Quant au choix d’un hôpital dans une petite localité du Liban-Nord, «c’est moi, a assuré l’avocat, qui ai proposé cet établissement parce qu’il est près de chez moi. Je peux ainsi lui rendre visite facilement et rester près de lui. Son état me concerne puisque je suis chargé de m’occuper de lui au Liban en raison des liens que j’entretiens avec son avocat en France (Me Philippe Petillault)», a expliqué Me Moawad. Le directeur administratif de l’hôpital, le docteur Youssef Rahban, a affirmé, également à l’AFP, que l’ex-PDG d’Elf, à qui il rend visite «tous les jours», avait «bon moral». Il a néanmoins refusé d’entrer dans le détail du dossier médical de Loïk Le Floch-Prigent ou de préciser la durée probable de son traitement, se contentant d’indiquer qu’il «souffrait d’une pancréatite ou inflammation du pancréas et d’une cirrhose alcoolique partielle du foie».
Un des avocats libanais de l’ancien PDG d’Elf, Loïk Le Floch-Prigent, a assuré mercredi qu’il n’y avait rien de mystérieux dans la situation de son client, dont l’hospitalisation le 27 février au Liban avait provoqué le report du procès en appel de l’affaire Elf, en France. «M. Le Floch-Prigent avait besoin de repos. Je lui ai moi-même conseillé de ne pas faire de...
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